Mobilité électrique : Alfa Romeo dévoile le Milano [Vidéo]

by David Jérémie

C’est ce 10 avril courant qu’Alfa Romeo a levé le voile sur son nouveau modèle, à savoir le Milano, un crossover urbain sur lequel la marque fonde de solides espoirs. Électrique ou thermique hybride, 2 ou 4 roues motrices, c’est à Milan, fief historique de la marque, que l’engin a été révélé à la presse internationale.

   

Dans le détail, le Milano complète l’offre d’Alfa en devenant la nouvelle entrée de gamme dans le segment des SUV, se plaçant juste en dessous du Tonale. Toujours est-il que pour le staff d’Alfa Romeo, le Milano constitue un enjeu important dans la stratégie de relance de la marque et pour booster les ventes. Synergie de groupe oblige (Stellantis), il hérite de la plateforme CMP déjà partagée par les cousins Fiat 600, Jeep Avenger et autres Peugeot 2008, et hérite d’un bloc Puretech essence de nouvelle génération pour la version «Ibrida». Côté design, le Milano marie harmonieusement références au passé et modernité ambiante. Ce qui se traduit par un coup de crayon aux lignes agressives et musclées par endroits. La calandre et les optiques avant ne passent vraiment pas inaperçues. La signature lumineuse «triptique» propre à Alfa est toujours là, mais avec un design plus acéré et futuriste à LED.

Sans compter que la partie avant est dominée par le célèbre «Scudetto», la grille de calandre triangulaire caractéristique d’Alfa Romeo, disponible en pour le coup en deux styles : «Leggenda», qui célèbre l’héritage historique de la marque, et «Progresso», qui mise sur un facies plus moderne. Le profil, lui aussi, suscite de nombreux commentaires compte tenu de la découpe de la ligne de pavillon qui au final est élancée et très élégante. La poupe façon «fastback» se remarque aussi, une sorte de clin d’œil aux carrosseries Zagato d’époque, dont celle de la Giulia TZ.

À bord, on retrouve une ambiance très Alfa avec notamment l’emblématique combiné d’instruments. Le tableau de bord accueille un système d’écran tactile de 10,25 pouces ; de même que les buses de climatisation en forme trèfle à quatre feuilles sont du plus bel effet. Le conducteur et le passager avant disposent de sièges sport enveloppants. Le Milano annonce un coffre d’une capacité de 400 litres, ce qui n’est vraiment pas mal dans le segment. Il propose aussi quelques éléments exclusifs tels que le compartiment de rangement des câbles de recharge situé sous le capot. À noter que les aides à la conduite ne manquent pas et veillent au grain, dont la conduite autonome de niveau 2 (contrôle longitudinal et latéral du véhicule avec centrage dans la voie et maintien et de la distance avec le véhicule qui précède), ainsi que la caméra arrière à 180° qui, avec les capteurs de stationnement à 360°, surveille la zone environnante et permet un système de stationnement semi-autonome. 

Sous le capot, le Milano «Elettrica» est disponible en deux versions de puissance, à savoir 156 ou 240 chevaux. La batterie de 54 kWh annonce une autonomie de 410 km en cycle WLTP, qui grimpe à 590 km en cycle urbain. La recharge est d’un peu moins de 30 minutes pour repasser de 10 à 80 %. S’agissant du Milano «Ibrida», il propose deux solutions de transmission : une traction avant, voire une transmission intégrale Q4, une première dans le segment des SUV urbains, qui sera disponibles ultérieurement. Techniquement, l’engin adopte une architecture hybride, soit un 1,2 litre Puretech de nouvelle génération, associé à un petit moteur électrique de 48 volts. L’ensemble est animé par une boîte de vitesses à double embrayage et à 6 rapports. À noter que les carnets de commandes relatifs au Milano s’ouvriront le 25 avril prochain.

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