Youssef Touhami, Directeur marque VW : j’adapte mes rêves à la réalité

by La Rédaction

Après ses études à Paris en Ecole de Commerce, Youssef Touhami effectue ses stages d’études dans l’automobile d’abord chez PSA puis chez Fiat où il est embauché par Fiat France. Il retourne au Maroc en 1995 et devient le premier employé de Fiat Maroc. Directeur des ventes dès 1999 durant la période de la voiture économique, il devient directeur marketing Fiat Group en 2003. Il passe chez Volkswagen en 2011 où il est actuellement directeur de la marque VW.  Par  f.M.

Quel est votre premier souvenir avec la voiture ? 

Le jour de ma naissance car je suis né dans une mini Austin. Ma mère a perdu les eaux dans cette voiture et je suis venu quasiment au monde dans la Mini.

Quelle musique écoutez-vous en conduisant ?

Un peu de Brel sur route et en ville j’écoute la radio et dans ce cas, j’apprécie plutôt des émissions qu’elles soient sur Hit radio, Medi 1 ou MFM. En fait, cela dépend de l’heure.

Quelle Ètait la première voiture que vous avez achetée ?

C’est lors de ma période Fiat et il s’agissait d’une Fiat Uno.

Quelle est votre voiture de rêve ?

Celle que je conduis en ce moment, c’est-à-dire un Volkswagen Touareg. Oui c’est ma voiture de rêve car chaque fois que je conduis une voiture, c’est la voiture de mes rêves. Je ne vais pas rêver d’une Lamborghini ou autres car je ne roulerais  jamais dedans donc j’adapte mes rêves à la réalité.

Quel regard portez-vous sur la conduite au Maroc ?

Il reste beaucoup à faire. Je pense que la manière dont on initie à la conduite dans ce pays n’est pas du tout adaptée aux conséquences suffisamment graves d’une conduite irraisonnée ou de ce que peut être une voiture dans les mains de quelqu’un d’inexpérimenté ou de dangereux. Mal utilisée, la voiture peut devenir une arme fatale.

Selon vous, quelle est la plus belle route pour profiter d’une voiture, au Maroc ou ailleurs ?

La route entre Fez et Erfoud en contournant l’Atlas car elle est sinueuse et alterne virages et lignes droite à travers des paysages somptueux. On s’amuse tout en étant déconnecté avec le beau paysage qu’il y a en arrière-plan. A l’étranger, il s’agit plutôt d’une expérience atypique de conduite à droite en Ecosse. Un souvenir d’une route sinueuse et de paysages superbes associé à une manière de conduite à laquelle j’ai eu beaucoup de mal à m’adapter.

Faut-il être passionné pour travailler dans le domaine de la voiture. Si oui, qu’est-ce qui vous passionne ?

Il faut être passionné en tout, à fortiori encore plus dans les voitures puisque depuis qu’on est enfant,  tous les garçons jouent aux voitures. J’ai la chance de travailler dans un métier qui m’a toujours passionné et dans lequel j’ai toujours baigné : mon grand-père avait un garage à Fez et mon père travaillait à la Somaca. Ce qui me passionne dans cet univers, c’est qu’il est en perpétuelle mutation, en perpétuel changement. Il y a des avancées technologiques énormes à tous les niveaux, sécurité, équipement. On ne s’ennuie jamais car nous avons la chance de voir dès aujourd’hui les voitures qui sortiront dans deux ou trois ans.

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