Après son diplôme d’école de gestion, spécialisation économique et marketing, il débute en 1990 dans le camion chez Daaf comme conseiller commercial puis passe directeur commercial chez Nissan Poids lourds l’année suivante avant de chapoter les deux marques. Il est actuellement directeur de Scandinavan Auto Maroc qui importe les véhicules Volvo. Par f.M
Quel est votre premier souvenir avec la voiture ?
Il s’agit d’une Volvo 140 break que mes parents possédaient et que nous prenions pour aller à l’école lorsque j’étais gosse. Car à l’époque, nous habitions en Suède.
Quelle musique écoutez-vous en conduisant ?
J’écoute plutôt du classique genre Pavarotti sinon, sur les courts trajets, je suis radio et dans ce cas, c’est NRJ, Fun Radio et deux ou trois radios françaises.
Quelle était la première voiture que vous avez achetée ?
Une Alfa Roméo Sprint Véloce d’occasion, une voiture assez sportive mais sur laquelle j’ai eu des problèmes de vilebrequin car à l’époque, Alfa était très fragile. Il s’agissait de ma première voiture achetée à l’époque où j’étais étudiant dans les années quatre-vingt.
Quelle est votre voiture de rêve ?
C’est l’Aston-Martin, que ce soit la DB 9, la dernière sortie à Genève, la DB 11 ou encore la Vanquish. La vérité, je les aime toutes. Il y a dans ces voitures une conduite à la fois sportive et classieuse, le tout dans un confort et une distinction « so british ». C’est la conduite anglaise au service de Sa Majesté (rire). Il m’est arrivé d’en conduire lors de tests de voitures d’essai.
Quel regard portez-vous sur la conduite au Maroc ?
Affreux. Il n’y a pas de conduite au Maroc. C’est triste à dire mais les gens ne savent pas conduire au Maroc. C’est à la fois un manque de pratique et une absence de respect du code de la route. Et comme il n’y a pas de civisme, il n’y a pas de respect d’autrui.
Selon vous, quelle est la plus belle route pour profiter d’une voiture, au Maroc ou ailleurs ?
Lorsqu’il s’agit de vitesse et de reprise, j’aime les autoroutes du style Rabat-Tanger ou Casablanca Marrakech sinon, il y a des routes secondaires très sympathiques du côté d’Essaouira et même dans le Sud du Maroc où l’on peut profiter à la fois du plaisir d’enrouler les virages et de jouir de panoramas saisissants.
Faut-il être passionné pour travailler dans le domaine de la voiture. Si oui, qu’est-ce qui vous passionne ?
Moi, je suis passionné mais toutes les personnes qui opèrent dans le secteur ne le sont pas forcément. En ce qui me concerne, j’ai toujours travaillé dans le matériel roulant. C’est l’aspect mécanique qui me séduit. Ce qui est passionnant, c’est la partie recherche et développement des constructeurs et les innovations qui en découlent. Chez Volvo par exemple, on se positionne avec nos voitures sur un zéro mort en 2020.
