Il débute sa carrière chez Ford en 1997 en tant que responsable marketing et communication puis, en 2002, reprend des études à Montréal pour décrocher un MBA. Il revient au Maroc chez Toyota comme responsable des ventes en 2005 puis passe, en 2007, chez Jeep-Dodge en tant que directeur de marque. Depuis 2010, il est à la tête du marketing Peugeot.Par f. M
Quel est votre premier souvenir avec la voiture ?
C’était en 1978 à la Foire Internationale qui se tenait chaque année à Casablanca. Cet évènement était pour nous, Marocains, la seule occasion de voir des véhicules exposés. Je me souviens de belles voitures importées des Etats-Unis, de l’Europe. Un modèle Ford avait particulièrement attiré mon attention, il s’agissait, je crois, d’une Capri MK3 qui venait de sortir avec ses doubles phares et son spoiler…
Quelle musique écoutez-vous en conduisant ?
Quand j’ai de la route à faire, j’aime écouter de la musique et dans ce cas, c’est musique andalouse, jazz ou blues avec des artistes comme Tickala Kroll, BB King, Louis Amstrong, Eric Clapton. En ville ou sur de petits trajets, mon choix se porte sur la radio et j’écoute Hit Radio, Atlantique ou Luxe.
Quelle était la première voiture que vous avez achetée ?
Une Fiat Uno. A l’époque c’était la voiture économique au Maroc et je ne pouvais pas me permettre de m’offrir autre chose avec mon premier salaire. C’était un modèle d’entrée de gamme juste pour se déplacer, sans plus.
Quelle est votre voiture de rêve ?
Lamborghini Hurracan, c’est vraiment la voiture de rêve car je sais que je ne vais jamais l’acheter. Sinon, la voiture qui me séduit en ce moment, ce serait l’Audi A5 où, pourquoi pas, la Peugeot 308 GTI même si cela fait un peu trop cliché.
Quel regard portez-vous sur la conduite au Maroc ?
Un regard de désolation par l’absence totale de civisme des conducteurs, l’abus de klaxon, le manque de respect des autres et de la priorité. Des automobilistes qui, de surcroit, ne savent pas conduire. J’espère que cela va s’améliorer…
Selon vous, quelle est la plus belle route pour profiter d’une voiture, au Maroc ou ailleurs ?
La route d’Ifrane car tu ne peux jamais t’y ennuyer. Elle serpente à travers des paysages sublimes et son tracé est une invitation à l’interaction permanente entre elle et ta voiture. Autre lieu, autre route : celles du nord du Portugal. Je m’y suis rendu avec Peugeot pour des essais. Dans la même veine.
Faut-il être passionné pour travailler dans le domaine de la voiture. Si oui, qu’est-ce qui vous passionne ?
Oui, si l’on veut travailler dans ce secteur-là, je pense qu’il faut être passionné et passionné de belles choses car quand tu vois une belle voiture, il faut être passionné pour l’apprécier. Moi, ma passion, c’est celle d’un souvenir commercial qui me revient pendant ma période Toyota à l’Auto expo 2008, une édition où, en tant que responsable du stand, on avait explosé les records de ventes. Expérience magnifique.
