C’est dans une ambiance solennelle, baignée d’un rouge académique vibrant, que la prestigieuse université de Harvard a célébré, ce 29 mai 2025, sa cérémonie de remise des diplômes. Dès les premières secondes, l’émotion est palpable. Un simple « bienvenue » lancé par le président de l’université, Alan Garber, suffit à déclencher une salve d’applaudissements nourris. Un instant suspendu, presque symbolique, qui annonce une cérémonie placée sous le sceau de l’unité, de la diversité et de la résilience.
En saluant la promotion 2025, Garber ne se contente pas d’un hommage protocolaire. Il célèbre un rassemblement mondial : les diplômés, leurs familles et leurs soutiens viennent des quatre coins du globe. Cette diversité, il ne l’évoque pas comme un simple fait, mais comme une force constitutive de l’identité de Harvard. « C’est exactement comme cela que cela doit être », affirme-t-il avec conviction, suscitant une ovation debout. Une phrase simple, mais puissante, qui résonne dans le contexte politique tendu des derniers mois.
Car si le président de l’université prend soin de ne pas mentionner explicitement l’administration Trump — dont les menaces récentes envers les institutions académiques, notamment en matière d’immigration étudiante, ont été largement relayées —, son discours n’en est pas moins un acte de positionnement clair. Il s’agit d’une défense, posée mais ferme, des valeurs d’ouverture, de vérité et d’excellence académique que l’université continue de porter.
À travers ses mots et l’enthousiasme du public, c’est tout un message qui transparaît : à Harvard, on ne transige ni avec l’intégrité intellectuelle, ni avec l’inclusion. Dans un climat politique parfois hostile, notamment envers les étudiants internationaux, cette prise de parole fait figure de manifeste. Elle rappelle que les universités, plus que jamais, sont des bastions de diversité et de dialogue global.
En somme, cette ouverture de cérémonie ne se résume pas à une simple formule de politesse. Elle marque un moment fort, où une institution de renom mondiale réaffirme ses engagements et célèbre l’humain dans toute sa pluralité. Une scène rare, où l’émotion collective rejoint un engagement profond pour des valeurs universelles.