Jeff Bezos à Monaco, le roi des milliards en baskets minimalistes

by La Rédaction

Il est l’un des hommes les plus riches de la planète, mais le week-end dernier au Grand Prix de Monaco, Jeff Bezos a prouvé qu’élégance et simplicité pouvaient faire bon ménage. Tandis que les paddocks débordaient de tenues haute couture et d’accessoires hors de prix, le fondateur d’Amazon a surpris en foulant le bitume monégasque chaussé de baskets… à 220 dollars.

Ces sneakers, les Salazar de la marque californienne CLAE, incarnent un certain art du minimalisme. Conçues avec une tige en mesh et un empiècement en cuir, elles sont dotées d’une semelle Vibram — la même technologie utilisée pour les célèbres chaussures de randonnée « FiveFingers », gage de confort et de performance. Pourtant, ce n’est pas dans une salle de sport que Jeff Bezos les a exhibées, mais bien aux côtés de sa fiancée Lauren Sánchez — habillée d’une robe transparente signée designer — et du PDG de LVMH, Bernard Arnault.

   

L’image a fait le tour des réseaux sociaux : Bezos, polo bleu et lunettes aviateur à la Tom Cruise, posant avec désinvolture dans une tenue sobre et estivale. Et à ses pieds, des sneakers quasi introuvables en ligne depuis cette apparition très remarquée. Le modèle “navy quiet grey” est en rupture sur le site de CLAE, tandis que Nordstrom continue d’en proposer quelques variantes en noir, blanc cassé ou beige.

Jim Bartholet, PDG de CLAE, s’est fendu d’une réaction toute en finesse auprès de Variety : « Nous sommes toujours reconnaissants lorsque de nouveaux clients nous découvrent, que ce soit pour nos engagements en matière de durabilité, notre style ou notre fonctionnalité. » Une déclaration qui dit beaucoup de l’ADN de cette marque indépendante, née entre Los Angeles et Paris, et qui n’a jamais ouvert de boutique officielle sur Amazon.

Avec cette apparition discrète mais symbolique, Bezos semble envoyer un message : le luxe, désormais, se joue peut-être moins dans l’étiquette que dans la justesse des choix. Une paire de sneakers à 220 dollars ne pèsera jamais lourd face à sa fortune astronomique, mais elle pèse suffisamment dans le monde de la mode pour faire parler. Et pour CLAE, ce coup de projecteur inattendu est une bénédiction discrète… mais précieuse.

   

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