« Le seigneur des virus », voici le titre de cet épisode que vit l’humanité. Personne n’aurait pu imaginer, même dans la plus extravagantes des fictions, ce synopsis : une couronne, de quelques milliardièmes de mètre, détrône les seigneurs du monde. Sur sa foulée, la Chine s’est catonnée, l’Union Européenne s’est désunie, la Russie tente de se « salver » et l’Amérique du nord a perdu son boréal !
Les écologistes pensent que la nature reprend ses droits. Les religieux y voient la main de Dieu. Les sceptiques y décèlent une remise en question de toute l’Humanité. Mais, les seigneurs du monde l’entendent-ils de la même oreille ? S’ils ont effectivement ouï l’alerte, vont-ils écouter l’appel ?
Le message subliminal de cet est appel invite les seigneurs du monde à renier la mondialisation, annuler les accords de libre libre-échange, relocaliser la production… Faire table rase de tous les postulats économiques pour imaginer un nouveau monde inspiré, paradoxalement, des anciens temps.
Je vous laisse imaginer le chamboulement que nous devrions vivre à l’échelle planétaire. Les riches ne produiront plus chez les pauvres, qui mettront au chômage des millions de petits salariés, alors que malgré l’emploi ils survivaient jusque-là dans la misère.
Ainsi, les Etats développés assureront les besognes sous-traitées jusque-là au smic chez les pays sous-développés*. Mais à quels salaires ? En conséquence, le Tiers-monde* devra créer plus d’emplois pour aboutir au pouvoir d’achat nécessaire à l’absorption de la production locale. Mais à quelle échéance ?
J’entends déjà les défenseurs de la bienséance s’offusquer « on ne dit plus Tiers-monde et pays sous-développés, c’est insultant ! ». Comment dois-je donc nommer ces pays qui, contre un salaire de misère, entassent des travailleurs dans les « foyers de l’allô » !
Des modèles supposés maîtrisés s’écrouleront. Des certitudes « confirmées » vacilleront. Des économistes reconnus douteront… Le monde devra créer dans l’urgence un nouveau modèle économique, un « capitalisme marxiste » peut-être, dont la finalité est le bien-être de la terre car, in fine, c’est bien elle qu’il faut sauver pour notre salut.
