La précédente génération ayant connu un véritable succès, il fallait pour Audi placer la barre un peu plus haut. Pour être assurée de tirer son épingle du jeu, la compacte Allemande a évolué tant sur le plan stylistique que technologique.
Malgré l’intérêt sans cesse croissant de la clientèle pour les SUV de tout bord, les compactes premiums ont toujours le vent en poupe. En témoigne l’intérêt toujours grandissant qui anime l’ensemble des constructeurs automobiles, tout au moins ceux qui se disputent les faveurs de la clientèle dans ce segment pour les séduire. Et pour y parvenir, hormis une grille tarifaire somme toute attrayante, le volet design, celui de la technologie embarquée et la partie mécanique sont déterminants aux yeux de cette même clientèle. La nouvelle Audi A3 devait faire le show à l’occasion du Salon automobile de Genève, annulé en mars dernier en raison de l’épidémie de Covid-19 qui frappe la planète. Pour autant, le constructeur allemand a tout de même dévoilé son modèle via le web. Plus longue, plus large, un look un tantinet plus sportif agrémenté de nouveaux feux «Matrix à LED», voici quelques ingrédients de poids qui viennent agrémenter l’esthétique de cette nouvelle génération de l’Audi A3 et qui ne laissent guère insensibles. Héritant de la plateforme MQB-Evo si chère à Audi, les dimensions quant à elles, évoluent sensiblement. De quoi disposer pour les occupants d’une largeur aux coudes et d’une garde au toit plus généreuse pour les occupants assis à l’arrière. Comparé à celui de son prédécesseur, le volume de coffre progresse de 20 litres, passant de 360 à 380 litres.
Place au tout technologique
L’évolution du style est en nette progression dans l’habitacle avec un bloc d’instrument toujours à affichage numérique de 10 ou 12 pouces selon les versions. L’ensemble est complété par un grand écran tactile central de 10,1 pouces de diagonale sensiblement incliné vers le poste de conduite. Comme toute Audi qui se respecte, la dotation en équipement s’annonce très étoffée. Sous le capot, il y aura de quoi faire ; en effet, on retrouve 1,5 litre 35 TFSI de 150 chevaux associé à une boîte mécanique à 6 rapports. Pour ce qui est du diesel, on pourra compter sur les 2,0 litres 30 et 35 TDI qui développent respectivement 116 et 150 chevaux. Le moins puissant est également associé à la boite de vitesses manuelle à six rapports, alors que la variante plus puissante dispose d’une boite de vitesse automatique à double embrayage et à 7 rapports s-tronic. À noter, que cette nouvelle A3 devrait bénéficier de variantes hybrides rechargeables de 204 et 245 chevaux. Sans oublier les versions hautes performances dont une S3 animée par un quatre-cylindres turbo de plus de 300 chevaux, et une RS3 animée par un cinq-cylindres de plus de 400 chevaux. De quoi séduire les amateurs de belles mécaniques et de sportivité. Reste à attendre patiemment pour les aficionados du modèle, son arrivée dans les mois à venir dans les concessions nationales.
