Les confidences de LEKJAA

by La Rédaction

Ce matin là, après avoir comme dit plus haut, accueilli notre photographe à l’aéroport d’Oujda, on prend la route vers Berkane. Où est le Président de la FRMF? Arrivé très tard, la veille de Rabat, il est parti dormir à Saïdia où la R.S.B (Renaissance Sportive de Berkane) dont il est président, se met au vert les weekends de match. Et justement, cet après midi les Berkanais reçoivent le Moghreb de Tétouan qui vient de changer d’entraîneur (Fertout y a remplacé l’algérien Benchikha). Lekjaa va-t-il assister au match ? Peut être que oui, peut être que non, en tout cas « l’équipe du président » joue à Oujda, car le stade de Berkane est en pleine finition et n’est pas encore prêt. Coup de téléphone et Lekjaa nous informe qu’il ne pourra nous rencontrer qu’à 17h30 car à 12 heures, il a rendez-vous avec le gouverneur de Berkane, et que le reste de son programme du jour dépendra de ce rendez-vous.
On insiste un peu car on a hâte de commencer le travail. Il hésite un tout petit peu et lance : « Alors vous m’attendrez au café Al Jazira à Berkane, c’est juste à coté du siège de la Préfecture, on s’y verra là bas ».
Le café Al Jazira est le rendez-vous de tout Berkane, cet élégant et sélect café est fréquenté par les personnes de toutes catégories et de tous âges. Beaucoup de sportifs aussi qui se font un plaisir de savoir qu’on est là pour voir Fouzi Lekjaa.
L’ex-gardien de but de la R.S.B, Mounir Lahbil qui fut international junior en 1976 et que j’ai eu le plaisir de voir en sélection quand celle-ci était dirigée par le regretté Mustapha Belhassan, est là aussi. Toujours aussi rouquin (Robio) et toujours aussi passionné de foot. Il est fier de ce qu’a réussi Lekjaa à la tête de la F.R.M.F : « Tout Berkane, comme tout le Maroc est fier, mais un petit peu plus pour nous, c’est l’enfant de la ville et puis il est passionné de foot. Ça m’étonnerait qu’il puisse se libérer maintenant, il vaut mieux attendre 17h30 comme il vous l’a dit ». Le café Al Jazira appartient à Badrane, ex-président de la RSB (Basket et foot) et qui est resté très proche de Lekjaa ». « On me surnomme Nawaoui, l’atome nucléaire, je ne sais pas pourquoi, mais il faut être doté de capacités numériques pour suivre Lekjaa, il a un rythme fou. C’est ensemble qu’on a fait la route hier de Rabat à Berkane. Il m’avait donné rendez-vous près du Parlement à Rabat. Je savais que j’allais attendre avant qu’il ne se libère et c’est ce qui c’est passé. On est arrivé très tard ce matin, il doit aller chez le gouverneur. Ça m’étonnerait qu’il puisse aller au match, il est venu ici d’abord pour voir ses parents. Ça fait un moment qu’il ne les a pas vus, alors à mon avis après le gouverneur, il va aller se reposer pour une petite sieste et suivre le match R.S.B/M.A.T à la télé ».
Effectivement, Fouzi Lekjaa ne sera au café qu’à 17h30. Il s’installe à sa place habituelle où il est salué par les amis mais sans trop de salamaleks, à Berkane les gens sont pudiques et discrets. Personne ne viendra nous déranger durant l’entretien que Lekjaa, en homme désormais rompu aux exigences des médias, aborde directement «Ben voilà, je n’ai pu venir plus tôt, quand on visite un gouverneur on ne dispose pas de son temps, et puis il y a des projets économiques et sportifs ici et dans la région sur lesquels il nous a fallu travailler».
Pas un mot sur la R.S.B qui, quelques instants plus tôt, a été battue par le M.A.Tétouan, et toute la ville est en effervescence et réclame le départ de Rachid Taoussi.
Des échos de cette grogne arrivent jusqu’à nos oreilles, mais Lekjaa fait mine de ne pas s’y intéresser il sait que c’est le Président de la F.R.M.F, qualifié au Mondial 2018, qu’on est venu voir et il reste dans ce rôle. Alors il parle et raconte.
Il se raconte.


   

« En foot, on gère l’immatériel »
Ce qu’on découvre chez Fouzi Lekjaa, au fur et à mesure qu’il parle, c’est que l’homme a un raisonnement carré, bien maîtrisé. Il réfléchit avant de parler, analyse et suit sa réflexion et une fois qu’il tient à une idée il ne la lâche plus et la défend, ainsi que l’ont appris à leurs dépens, tous ceux qui ont voulu lui reprocher ceci ou cela dans sa gestion fédérale. Pour ceux là, il a une réponse imparable : « je ne veux pas être comptable des choses que je n’ai pas faites ». En clair, être président de la F.R.M.F ne veut pas signifier être responsable de tout. Il y a des choses qu’il faut déléguer et d’autres où chacun doit assumer ses responsabilités. « Si on vient me reprocher que tel ou tel dirigeant n’a pas sa place au bureau fédéral, je réponds que la loi impose des quotas, donc tout le monde connait les règlements. Les choix sont quasiment fixés à l’avance et le vote de l’Assemblée générale ne fait que suivre la ligne directrice qu’impose la loi : deux élus venant de la ligue pros, d’autres des ligues et des divisions dites inférieures et jusqu’aux amateurs. On ne peut sortir de ce cercle. Ma bataille avec le ministère des Sports, c’est que cette loi change afin qu’il y ait plus de liberté, plus de latitude pour organiser une représentativité vraiment efficace.
En foot, ce foot dont tout le monde parle, c’est le domaine de l’immatériel, de l’informel. Le résultat d’un match dépend aussi de beaucoup de facteurs, dont certains ne sont pas rationnels, c’est ce qui fait la beauté de ce sport, car personne ne peut deviner le score à l’avance, le score d’une rencontre. Le spectacle contient son lot de suspense, et là où il y a suspense, il y a émotion.

Et ces émotions font la force du football, discipline qui captive toute la planète.
Avant le match d’Abidjan qualificatif pour le Mondial 2018, l’attente du Maroc était énorme. On peut dire que les 35 millions de citoyennes et citoyens étaient concernés. C’est un poids incommensurable qu’il a fallu gérer.
Ce qui est le plus dur ? C’est l’attente, le stress des jours précédant un match c’est fou ce qu’il y a de choses à gérer ; sur mon ordinateur j’ai dû faire entrer au moins mille fois le mot « Ivoire », c’est une implication continue 24 heures sur 24, chaque détail, le plus infirme soit-il peut être invalidant si vous avez le malheur de l’oublier. Il faut penser à tout et pour Abidjan il y avait aussi l’organisation pour faire voyager 3000 supporters marocains vers la Côte d’Ivoire afin qu’ils voient la rencontre dans les meilleures conditions possibles. Ce fut compliqué surtout au niveau des billets d’entrée qui étaient, bien sûr, limités et difficiles à obtenir. On s’est arrangé et tous ont pu rentrer au stade habillés aux couleurs nationales avec drapeau et casquettes.
Je ne vous dis pas l’effet sur les joueurs et sur le staff de Renard quand ils ont vu les tribunes avec cette marée rouge. Ils ont senti tout l’amour, le respect et la confiance que le pays avait pour eux.

Il n’en a pas toujours été ainsi. Quand le déclic a-t-il eu lieu ?
On peut dire sans hésitation que c’est en C.A.N au Gabon que le groupe s’est soudé et trouvé la solidarité nécessaire pour que l’équipe tourne. On a éliminé la Côte d’Ivoire, en C.A.N, la Côte d’Ivoire championne d’Afrique en titre, et après tout s’est enchaîné positivement pour nous, alors que les «Eléphants» se sont déglingués et ne se sont plus relevés depuis.
Quant à nous, on a perdu 1-0 face à l’Egypte mais sur une pelouse normale, car le champ de jeu était désastreux, on aurait dû gagner, car c’est fou le nombre de buts qu’on a ratés .

Le côté aléatoire du football ?
Pas seulement, le ballon était incontrôlable et a beaucoup gêné nos joueurs. Ils nous l’ont fait remarquer et s’en sont plaints.
Mais bon, la C.A.N a été pour nous un tremplin. Et après il y eut la réconciliation entre le coach et Ziyach. Et aussi le dîner amical avec les médias qui a permis à tous de discuter et de crever les abcès quand il y en avait.
Après, tout le monde s’est senti plus à l’aise et il y a eu ce magnifique match contre le Mali (6-1) à Rabat où on a senti que ça collait, que c’était reparti.
Il restait, après la C.A.N, 4 matchs à jouer en éliminatoires du Mondial 2018, on y a gagné 10 points sur douze et on aurait pu faire 12 sur 12 si le pénalty contre le Mali à Bamako n’avait pas été raté.

Après toutes les angoisses, le stress, les problèmes, quand est-ce que vient le véritable soulagement ?
Pour moi, c’est le lendemain que je respire, et que je me dis voila, on a réussi. Sur le coup, au sifflet final il y a encore des choses à régler, et on est encore trop pris par les émotions.
Oui, le matin du match, après une victoire, c’est là qu’on respire et que l’on se dit, et bien au moins ce matin, on n’a pas de problèmes alors qu’on vient de passer plusieurs jours, avec chaque jour un problème à régler.

Et maintenant ?
Désormais et jusqu’à la Coupe du Monde au mois de Juin, on va être tranquilles, on va travailler, on se préparera mais pendant cinq mois il n’y aura pas la pression du résultat. Du moins pas dans l’immédiat. On a le temps de voir venir, ça fera du bien à tout le monde, car jusqu’au 11 novembre dernier le rythme avait été infernal.

Le 1er décembre, il y eut le tirage au sort et il est sûr qu’au vu du groupe B (avec Espagne, Portugal et Iran), la trêve aura été de courte durée.
Il faut repartir sur le sentier de la performance, mais cela est une autre histoire.

D’où vient Lekjaa, et pourquoi est-il là ?
On lui a posé cette question de manière abrupte. Il y a répondu de façon tranquille et clairement.
« Quand j’avais 8-9 ans j’adorais courir et jouer au football. A la première occasion, j’en profitais à fond. On jouait les matchs interclasses, on organisait des rencontres le week-end, le plus bizarrement c’est qu’aujourd’hui encore, je me rappelle de tous les détails de ces matchs d’écoliers ou de collégiens.
A 15-16 ans dans mon lycée, on a eu une belle équipe avec entre autres Fachad et Chaouch. Au lycée Al Laymoune où j’ai été on avait toutes les disciplines, hand, foot, basket. Et mon rêve à l’époque c’était de jouer, plus je jouais et plus j’étais heureux».

Pourtant vous avez aussi fait de brillantes études ?
De par mon éducation, ce dont je ne remercierai jamais assez ma famille qui m’a inculqué des valeurs fortes, ces études étaient faites en parallèles avec le foot.
Je n’ai jamais redoublé, ni refait un examen.
A 30 ans, j’étais déjà ici dans ce bureau du ministère des Finances où j’ai été le plus jeune chef de division du Budget. C’était le 3 septembre 2001 (on rappelle que Lekjaa est né le 23 juillet 1970) une année de Coupe du Monde !) J’ai fait une formation d’ingénieur, j’ai été à l’Institut Agronomique et Vétérinaire, j’ai fait aussi l’E.N.A à Paris et Strasbourg où j’ai eu d’illustres professeurs (Vendel, .. Roussel entre autres). J’ai été de l’Inspection Générale des Finances.

Avec un tel cursus où il n’y a pas de place pour le hasard, et où la rigueur est de mise, comment se retrouve-t-on président du club de foot de Berkane ?
Parce qu’en 2000, des amis sont venus me chercher et m’ont proposé d’aider le club. Il était tombé, à l’époque en troisième division, j’ai pris en charge des déplacements, on a eu des pré- barrages qu’on a remportés face à Touarga et on est monté en 2ème division. C‘était en 2002, j’ai lâché prise et je suis parti.
On est revenu me chercher en 2009, la R.S.B était retombée en 3ème division, on a travaillé dur pour remonter la pente, avec tous les aléas que cela implique, et depuis, je suis toujours à Berkane. Je me sens obligé, moralement, de rendre à ma ville ce qu’elle m’a donné.

Et la FRMF, comment y êtes-vous arrivé président ?
Déjà, à l’époque de Si Ali Fassi Fihri, j’avais été pressenti pour entrer au bureau fédéral, j’ai décliné, car j’avais déjà fort à faire avec le club de Berkane et mon travail.
Et puis il s’est passé ce qui s’est passé quand l’A.G de la FRMF a été reportée. Ensuite, il y eut la fameuse intervention de la F.I.F.A.
Une nouvelle Assemblée générale devait se tenir pour que le Comité Provisoire présidé par M. Ghannam puisse céder la place à une A.G élue démocratiquement.
Akram du Wydad, faisait campagne pour le poste de président. Je n’ai jamais fait de campagne pour être président. Quand il a été décidé que je sois candidat, par des amis qui croyaient en moi, j’étais en mission à Abu Dahbi, à mon retour j’ai appris que des clubs souhaitaient me voir tenter ma chance contre le président du Wydad qui avait pris de l’avance. J’ai accepté le challenge et tout s’est enclenché et me voilà.

Cela parait trop simple
Oui peut être, mais c’est comme ça et il n’y a rien à aller chercher de mystérieux, sauf la réalité que je suis un gars du milieu footballistique et qui répondait aux critères voulus et j’ai eu le culot de tenter ma chance et ça a réussi.

Comme vous avez réussi vos études, votre carrière, et maintenant la qualification au Mondial
C’est d’abord et surtout du travail, beaucoup de travail et puis après, avec l’aide de Dieu et de tous, la chance peut vous sourire. Pour l’instant, ça marche, hamdoulillah. Pourvu que ça dure.

 

Le limogeage de Zaki et l’adoubement de Renard

L’une des premières décisions prises par Lekjaa fut de remercier le coach Zaki.
Il s’explique :
« Je ne l’ai pas fait pour le plaisir du geste. Baddou est très populaire auprès du public, mais assez discuté en interne.
Les joueurs et une partie des cadres techniques souhaitaient son départ. Ils l’ont écrit officiellement. On a fait des réunions pour essayer d’arranger les choses, mais Zaki sait se montrer têtu quand il veut. Il a fallu trancher. Et on a tranché en faveur des joueurs. Mais ce ne fut pas une décision facile.
Quant à Hervé Renard, tout le monde désormais se félicite qu’il soit là. Le gars est modeste, sérieux, appliqué, son adjoint Baumel est impeccable et travailleur, ils s’entendent à merveille avec Hajji Mustapha qui est le plus charmant des hommes du foot.
Tout va bien et on a logiquement prolongé tout ce monde jusqu’en 2022.
C’est logique, surtout que les compétitions vont se succéder ; tout juste après le Mondial 2018 il faudra se préparer pour la C.A.N 2019 au Cameroun et juste après, vont reprendre les éliminatoires du Mondial 2026 ».

Mondial 2026

Et si on était qualifié d’office ?
« Cela voudra dire que le Maroc organiserait la Coupe du Monde.
Cela on le saura au mois de Juin prochain, juste à la veille de l’ouverture du Mondial en Russie.
Mais quoiqu’il en soit, cela ne changera rien pour Renard qui d’ailleurs est en train de quitter Marrakech pour s’installer à Rabat afin d’être plus proche du centre d’Al Mamora où vont s’entraîner, dans les meilleures conditions possibles, les Lions de l’Atlas. Et au mois de Janvier, il va être auprès de Sellami pour le C.H.A.N.
N’ayez par l’air surpris, c’est dans son contrat, depuis toujours ».

 

Fouzi Lekjaa persévérance et engagement

L’inspection Générale des Finances (IGF) est cette institution qui ne permet pas à tout porteur du savoir financier d’y pénétrer sans passer par une voie d’accés très difficile. Après plus d’un demi-siècle d’existence, l’IGF compte ses membres en dizaines et non en milliers. Les clés d’entrée dans ce cercle très restreint sont la formation, la rage d’apprendre et l’amour du service public. Fouzi Lekjaa fait partie de cette Elite qui a validé son ticket d’entrée et de sortie de l’IGF moyennant efforts et esprit de compétitivité. Après les missions d’audit, d’évaluation des politiques publiques et de vérification des comptes, l’actuel directeur du Budget et patron de la Fédération Royale Marocaine de Football, a traversé un chemin présentant beaucoup de difficultés et appelant beaucoup de persévérance et d’engagement moral et aussi physique.
Travailler pour instaurer une nouvelle culture financière publique à coté de beaucoup de serviteurs de l’État a été une chance pour Fouzi Lekjaa et aussi une épreuve difficile à traverser. C’est après avoir contribuer au pilotage d’un chantier gigantesque que cet inspecteur des finances a pu respirer profondément l’oxygène des grandes aires menant à la trensparence, à la reddition des comptes et à l’évaluation des performances des politiques publiques. Il est légitime de se sentir fier pour une réalisation dans ce secteur très difficile, mais la tâche qui lui tient à cœur est celle qui fera du gestionnaire public un acteur dans la mise en place d’un nouveau modèle de développement.

Driss alandaloussi

HERVE RENARD

Pas seulement “une belle gu…”

Ah oui, le coach des Lions de l’Atlas Hervé Renard, a un look d’enfer, avec son corps sculpté, signe d’une hygiène de vie impeccable et un visage de jeune premier, et last but not least, le gars est en train de se fabriquer un palmarès en or massif. Il est arrivé au Maroc, auréolé de 2 titres de champion d’Afrique des nations. Ancien assistant du mythique Claude Leroy qui a cumulé les exploits avec les « Lions Indomptables » du Cameroun, et sur tous les terrains d’Afrique, Hervé Renard n’a pas tardé à voler de ses propres ailes, tant en Zambie, qu’en Côte d’Ivoire. Lorsqu’il fut engagé par le Maroc, il était sur une très grosse déception. En France le club de Ligue 1, Lille, l’avait limogé. Hervé Renard en a pris ombrage, mécontent que les Lillois n’aient pas eu la patience nécessaire pour laisser son message technique être appréhendé par les joueurs. Mais ainsi va la vie des coachs et Renard dut faire son baluchon. Interviewé par l’Equipe TV, Hervé Renard montra sa grande sensibilité quand il évoqua la mort de sa mère.
Les larmes furtives qui coulèrent sur son visage buriné, émurent les téléspectateurs qui vont découvrir que sous ce masque d’homme viril, façonné comme une statue grecque, dormait un cœur d’enfant.
Hervé Renard, le play-boy au grand cœur mais un play-boy sage comme une image qui mène une vie monacale auprès de sa compagne et qui au Maroc a connu avec les Lions de l’Atlas une consécration formidable : la qualification à une Coupe du Monde au nez et aux crampons de ses anciens joueurs, les Eléphants de Côte d’Ivoire.
Et voilà Renard célébré, glorifié, consacré au Maroc comme rarement un coach national l’a été.
En attendant Juin et son Mondial russe, Renard sait que le plus dur, et aussi que le plus beau, restent à faire.
On n’a pas fini de parler du beau gosse à la chemise blanche. n.s

 

48 heures, après le tirage au sort du Mondial 2018
Lekjaa était sur M.F.M (DECRYPTAGE)

“ON SERA AU POINT, INCHAa ALLAH ”

En Coupe du monde on fait partie du top mondial, il n’y a plus de groupe facile ou de groupe de la mort.
Ceux qui, dimanche 3 Décembre 2017, n’ont pas suivi l’émission Décryptage qu’anime Driss Andaloussi et sa bande tous les week-ends sur M.F.M, auront raté un très grand moment de radio avec un Lekjaa, au top de sa forme.
Il a martelé ses convictions et sa certitude qu’en Juin prochain, le groupe, car c’est d’un groupe uni et solidaire qu’il s’agit, le groupe donc d’Hervé Renard sera au top pour relever les défis.
« On fera tout pour être fin prêts. On ne veut pas avoir de regrets.
On est au Mondial, les espoirs de 35 millions de Marocains reposent sur les épaules des Lions de l’Atlas. Croyez-moi qu’ils vont tout faire pour ne pas les décevoir ».

 

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