Le septième art africain au festival de Cannes

by Nadia Sefraoui

Parmi la centaine de longs-métrages de l’ensemble des sélections du Festival de Cannes 2019, une petite dizaine d’œuvres sont produites ou tournées en Afrique. Parmi elles, six premiers films, dont trois sont réalisés par des femmes.

Dans la section « Un certain regard » c’est le film : Adam qui remporte ce prix. De la Marocaine Maryam Touzani, il propose un drame sur la condition des femmes célibataires dans le royaume à travers l’histoire d’Abla, gérante d’un magasin de pâtisseries orientales. Dans le rôle principal, on retrouve l’actrice Lubna Azabal, qui a brillé dans Exils de Tony Gatlif en 2004, Incendies de Denis Villeneuve en 2011 ou cette année dans Tel Aviv on Fire de Sameh Zabi.

   

Autre long métrage ayant gagné le même prix et révélant de sacrées talents, deux premiers films de réalisatrices. Papicha, de la Franco-Algérienne Mounia Meddour, se déroule dans les années 1990, en pleine guerre civile algérienne. Il suit le parcours de Nedjma, jeune étudiante algéroise en stylisme qui doit faire face à la montée du conservatisme.

Quant à la sélection officielle, ce sera pour le premier long-métrage de fiction de la Franco-Sénégalaise Mati Diop qui a présenté Atlantique. A 37 ans, Mati Diop cosigne le scénario et elle est la seule réalisatrice et la première femme africaine en lice pour la Palme d’or.

 

   

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