Hassan Akesbi : le stratège

by La Rédaction


googletag.defineSlot('/32994918/36', [[300, 250], [640, 360], [300, 600]], 'div-gpt-ad- 1711625054005-0').addService(googletag.pubads());

googletag.pubads().enableSingleRequest(); googletag.enableServices(); });

« Je suis né pour jouer au football, c’est sûr ça. L’aimer, ne pas l’aimer, c’est une chose, le fait est que je ne pourrais m’en passer », déclarait Hassan Akesbi dans « Le Miroir du Football » en avril 1961. A l’âge de huit ans, il tapait dans le ballon, tout en prenant garde à ne pas salir ses chaussures, dans les ruelles de Dar Baroud et sur les plages de Tanger. En 1950, il intègre le Sevillana, lié au club de deuxième division espagnole l’Union sportive espagnole de Tanger, qui lui fait signer un contrat malgré son jeune âge. Il a à peine quatorze ans quand il dispute les matchs au stade Marchan, en cachette et avec la complicité de ses frères. Le père, Si Abdennebi Akesbi, savant théologien et descendant d’une noble famille andalouse,  souhaitait en effet pour lui une autre destinée.

Au moment où les équipes espagnoles de Madrid, Barcelone et Séville se le disputent, il préfère rejoindre le FUS de Rabat, malgré les réticences des dirigeants de Sevillana. Il aura fallu que « la Perle noire », Larbi Ben Barek, et l’entraîneur, Ahmed Chahoud, fassent le déplacement en Espagne pour lui permettre de rejoindre le club r’bati. De cet entraîneur hors pair, Hassan Akesbi garde le souvenir d’un maître, d’un pédagogue, d’un ami, sinon d’un père. Conciliant le jeu et les études au lycée Moulay Youssef, il ne tarde pas à être repéré par le Franco-algérien Kader Firoud qui le fait signer à Nîmes Olympique et dont il devient le chouchou. Parmi les meilleurs buteurs du championnat, il est classé pendant la saison 58/59 deuxième après Cisowski et à égalité avec Just Fontaine. Si le FUS l’avait offert grâcieusement à Nîmes Olympique, afin qu’il rejoigne les Marocains de France et embrasse une carrière internationale, Nîmes marchande âprement son transfert au Stade de Reims, qui coûtera la bagatelle de 50 millions. Transaction record à l’époque, qui fait couler beaucoup d’encre. Le stade Jean Bouin de Nîmes, retapé grâce à cette cagnotte, devrait s’appeler en toute logique Hassan Akesbi ! Quant à la prime qui revient au joueur, elle lui permet de rentrer au Maroc pour se marier, avant de reprendre sa carrière de plus belle.

A Reims, Hassan Akesbi a la lourde tâche de faire oublier le natif de Marrakech Just Fontaine, jamais remis d’une double fracture en 1961. Deuxième buteur du championnat de France pendant la saison 61/62 avec 23 buts, troisième pendant la saison 62/63 avec 24 buts, son entente avec Raymond Kopa fait merveille et permet à Reims de remporter son septième et dernier titre de champion de première division.

Après un bref passage à AS Monaco, dont il garde le souvenir de l’amitié du prince Rainier, puis une autre année à Reims, il est sollicité par divers clubs internationaux, mais décide de rejoindre son club d’origine, le FUS de Rabat, avec qui il remporte, en 1967, la Coupe du Trône. « C’est le club qui fut à l’origine de ma carrière. J’étais très estimé par ses dirigeants, ses joueurs et ses fans et je n’oublierai jamais l’amitié et le soutien du prince Moulay Abdallah qui avait comme ambition de faire du FUS le Real Madrid du Maroc. » Empêché de participer à la Coupe du monde de Mexico de 1970 à cause d’une fracture, il part en France pour une formation à l’Institut National de Paris avant de revenir comme entraîneur, entre autres, de l’Hassania d’Agadir, Settat, Salé, Kénitra, Tétouan et autre Khémisset. Les Badou Zaki, Timoumi et Rachid Taoussi font partie de ses poulains au sein de l’équipe junior qu’il emmène au Japon pour décrocher une médaille d’or.

 

.

[mpc_grid_images preset= »mpc_preset_4″ images= »14461,14462,14463″ cols= »2″ gap= »3″ image_size= »large » image_opacity= »100″ effect= »none » image_hover_opacity= »100″ overlay_icon_align= »top-right » overlay_enable_lightbox= »true » overlay_icon= »mi mi-fullscreen » overlay_icon_color= »#333333″ overlay_icon_size= »30″ overlay_icon_background= »rgba(255,255,255,0.5) » overlay_icon_margin_divider= »true » overlay_icon_margin_css= »margin-top:25px;margin-right:25px; » overlay_hover_color= »#555555″ image_inner_border_css= »box-shadow: inset 0px 0px 0px 10px rgba(255,255,255,0.01); » image_hover_inner_border_css= »box-shadow: inset 0px 0px 0px 10px rgba(255,255,255,0.75); »]

Vous aimerez aussi