Mouad Aboulhana, un artiste vraiment authentique !

by La Rédaction

Vous l’aurez certainement remarqué, la «couv» de ce dernier numéro de VH ne manque de prestance, tout en faisant preuve d’originalité artistique. Une création que l’on doit à Mouad Aboulhana, un véritable artiste peintre de grand talent.

En effet, ce jeune tangérois a consacré ses premières années de création au mix-performing, une discipline expérimentale de peinture académique. Aujourd’hui, Mouad est réellement un artiste à part entière qui expérimente pleinement ses techniques sur différents supports : toiles, collages, digital… Il s’inspire également du quotidien observé dans les rues de la médina de Tanger, de ses voyages, d’objets traditionnels du Maroc, de portraits d’icônes du cinéma, de la musique ou du sport…

Et ce n’est pas tout puisqu’il revisite ainsi en couleurs les symboles de la pop culture marocaine et arabe en les faisant fusionner avec des codes graphiques traditionnels au pur style Street Art et Pop Art.Mais Mouad a plusieurs cordes à son arc. Très actif dans le milieu artistique contemporain marocain, il anime régulièrement des ateliers pour les génies en herbe et a même initié l’excellent Tanja Street Art qui réunit plusieurs street-artists de divers pays pour des performances urbaines. Il s’occupe également depuis 2010 de l’organisme Octaart qu’il a fondé avec un ami réalisateur. Véritable pépinière culturelle, cet organisme réunit aujourd’hui des musiciens, des peintres, des plasticiens et propose régulièrement des évènements artistiques.

Soucieux de participer humblement à l’émergence de nouveaux talents, Mouad partage sa passion à travers des cours d’arts plastiques et des ateliers qu’il anime auprès des jeunes, dans différentes villes du Maroc. Il enseigne enfin les arts visuels dans un collège à Taza. Comme il aime à le souligner sur son site web «mouadaboulhana.com» et sur ses réseaux sociaux, il imagine avec ses amis artistes des quatre coins du globe un monde où l’art va au-delà des barrières territoriales et culturelles. Comme quoi, l’émotion et la force d’évocation de ses œuvres n’ont pas de nationalité.

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