Vidéo : Je m’appelle Covid-19 et j’ai des choses à vous dire !

by La Rédaction

C’est une vidéo que nous vous avons dénichée sur la toile et qui mérite que l’on s’y arrête, histoire de méditer un instant sur cette pandémie de Covid-19 qui s’abat avec fracas sur l’ensemble du globe. L’auteur de cette séquence diffusée sur le compte Instagram de «Italy Magazine» (youitaliaofficial) s’est imaginé ce que pourrait exprimer ce fameux virus s’il était doué de la parole. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce texte que nous vous avons retranscrit laisse entrevoir beaucoup de vérités sur notre vie au quotidien et sur le relationnel que nous pouvons avoir avec autrui. On pourrait même y ajouter le manque de spiritualité qui, parfois, fait défaut à beaucoup d’entre nous. L’auteur d’origine italienne de cette longue missive dit «beaucoup réfléchir ces jours-ci pour essayer de comprendre tout cela». Et d’ajouter : «il doit y avoir un sens à cette situation absurde que nous sommes obligés de vivre». Voici ce qu’il écrit : 

   

Salut,

Je m’appelle Covid-19. Beaucoup d’entre vous me connaissent sous le nom de coronavirus. Oui, c’est vraiment moi.

Désolé, je ne me suis pas annoncé, mais je savais de toute façon que je ne serais pas le bienvenu… et pour cause !

Je ne savais pas encore sous quelle forme je me présenterais à vous ni quelle serait ma force.

Pourquoi suis-je ici ?

Eh bien… disons que j’étais fatigué d’assister à votre dégradation plutôt que voir votre évolution.

J’étais fatigué de vous regarder vous détruire avec vos mains.

J’étais fatigué de la façon dont vous traitez votre planète.

J’étais fatigué de voir comment vous vous traitez entre vous.

J’étais fatigué de tous vos abus, de votre violence.

J’étais fatigué de vos guerres, de vos conflits d’intérêts et de vos préjugés.

J’étais fatigué de votre matérialisme, de votre cupidité, de votre hypocrisie et de votre égoïsme.

J’étais fatigué du peu de temps que vous consacrez à vous-mêmes, à votre famille et à vos proches.

J’étais fatigué du très peu d’attention que vous accordez à vos enfants.

J’étais fatigué de votre superficialité.

J’étais fatigué de l’importance que vous accordez souvent aux choses superflues au détriment des choses essentielles.

J’étais fatigué de vos recherches obsessionnelles pour la meilleure robe, le dernier modèle de smartphone ou la plus belle voiture, juste pour avoir l’air accompli vis-à-vis des autres.

J’étais fatigué de vos trahisons.

J’étais fatigué de votre désinformation.

J’étais fatigué du peu de temps que vous passez à communiquer entre vous.

J’étais fatigué de vos plaintes constantes quand vous ne faites rien pour améliorer votre vie.

J’étais fatigué de vous voir vous battre pour des raisons stupides.

J’étais fatigué des bagarres constantes parmi ceux qui vous gouvernent et des choix souvent mauvais effectués par ceux-là même qui sont censés vous représenter.

J’étais fatigué de voir les gens s’insulter et s’entre-tuer au cours d’un match de football.

Je sais, je suis dur avec vous, peut-être trop. Mais je ne regarde personne. Je suis un virus. Mon action vous coûtera des vies. Mais, je veux que vous compreniez une bonne fois pour toutes que vous devez changer de voie pour votre propre bien.

Le message que je veux transmettre est simple :

Je veux vous montrer toutes les limites de cette société dans laquelle vous vivez et pouvoir les éliminer.

J’ai délibérément tout arrêté pour vous faire comprendre qu’à partir de maintenant, la seule chose importante sur laquelle vous devez concentrer toute votre énergie est toute simple !

C’est LA VIE.

La vôtre, celle de vos enfants, de vos proches, et tout ce qui est nécessaire pour les protéger, les câliner et aussi pouvoir partager cet amour avec les autres.

Je voulais vous enfermer chez vous le plus longtemps possible, que vous soyez isolé, loin de vos parents, de vos grands-parents, de vos enfants et petits-enfants pour que vous compreniez que ce qui est vraiment important, c’est l’amour du prochain, le contact humain, le dialogue, une poignée de main, une soirée entre amis, une promenade en ville, un moment au parc pour prendre l’air un dîner au restaurant…

De ces gestes, tout doit redémarrer. Vous êtes tous pareils, il n’y a pas de distinctions entre vous.

J’ai prouvé que les distances n’existent pas !

J’ai parcouru des millions de kilomètres en peu de temps sans que vous ne vous en rendiez compte.

Je viens de passer, mais le sentiment d’unité et de collaboration que j’ai créé entre vous en peu de temps devrait durer pour l’éternité.

Vivez votre vie aussi simplement que possible. Marchez, respirez profondément, faites du bien aux autres, car le bien vous reviendra toujours avec des intérêts.

Faites ce que vous aimez et ce qui vous rend satisfait.

Créez pour vous des conditions dans lesquelles vous ne devez dépendre de rien.

Lorsque vous fêterez, je serai parti. Mais rappelez-vous de ne pas être juste un joueur en ma présence.

Au revoir.

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