Humoriste français de talent connu pour son engagement politique marqué à gauche, ses sketchs piquants et ses rôles sur grand écran, Guy Bedos est décédé à l’âge de 85 ans. C’est qu’a annoncé son fils Nicolas sur les réseaux sociaux.
«Il était beau, il était drôle, il était libre et courageux. Comme je suis fier de t’avoir eu pour père. Embrasse (Pierre) Desproges et (Jean-Loup) Dabadie, vu que vous êtes tous au Paradis», a-t-il écrit sur Instagram et Twitter.
Le décès de Guy Bedos survient quelques jours après celui annoncé dimanche de son ami, le parolier et académicien Jean-Loup Dabadie, qui a notamment écrit pour lui le sketch «bonne fête Paulette».
Né à Alger en 1934, Guy Bedos s’est fait connaître grâce à des sketchs mordants, en duo d’abord avec Sophie Daumier qui deviendra son épouse, dont celui consacré à la «drague» qui les révèle au grand public au début des années 60.
La consécration vient en 1968 avec un seul sur scène à Bobino, puis des rôles au cinéma, très souvent devant la caméra d’Yves Robert avec les inoubliables «Un éléphant, ça trompe énormément» (1976) et «Nous irons tous au paradis» (1977). Il travaille aussi pour Marcel Carné, Claude Berri ou Patrice Chéreau.
Il s’est également produit dans de nombreux spectacles comiques, dont il est l’auteur. On se souviendra de sa collaboration avec Muriel Robin. Marié à trois reprises avec Karen Blanguernon, Sophie Daumier et Joëlle Bercot, il est père de quatre enfants, Leslie, Mélanie, Victoria et Nicolas, ce dernier étant devenu scénariste et réalisateur à succès.
