Agadir : soleil, océan et ferveur football

by La Rédaction

Agadir, entre Atlantique et Anti-Atlas, est une ville de lumière. Plus de 300 jours de soleil par an, dix kilomètres de plage, une corniche où l’on marche, court, respire. Marquée par le séisme de 1960, elle s’est redessinée avec des avenues larges, une architecture moderne et une énergie qui lui vaut son surnom : la Perle du Souss. Ici, la culture amazighe irrigue le quotidien : hospitalité, créativité, puissance d’une identité qui s’affirme dans l’art, la cuisine, la musique et les couleurs.

Matin : capter l’énergie d’Agadir
La journée commence par un petit-déjeuner en terrasse, face au ciel clair, avec crêpes fines au miel d’oranger, tartines à l’amlou ou fruits frais parfumés à l’argan. Puis, cap sur la corniche : les joggeurs longent la plage, les familles flânent, les surfeurs regardent les vagues. L’air salin se mêle aux parfums des cafés et des orangers. Agadir se vit au rythme du corps et du souffle. On poursuit vers le quartier historique, où les cafés réunissent voyageurs et habitants. C’est aussi le moment idéal pour faire quelques achats : paniers en palmier et cuir, bijoux amazighs, tote bags colorés, sculptures légères, ou encore de l’huile d’argan, de l’amlou et des dattes du Souss.

   

Avant-match : un esprit de rencontre et de partage
À l’heure du déjeuner, on s’attable pour des grillades de poisson, des tagines parfumés ou une cuisine de marché généreuse. Le quartier central s’anime : discussions sur les équipes locales, pronostics, rires. Puis vient l’heure de prendre la route du stade, souvent en voiture ou en taxi, dans une ambiance mêlant chants, drapeaux et excitation tranquille. À Agadir, le football rassemble : toutes générations confondues se dirigent vers la grande enceinte, entourée de collines et de vents marins.

Le Grand Stade d’Agadir : une arène entre mer et montagne
Ouvert en 2013, le Grand Stade d’Agadir, surnommé « Adrar » — la montagne, en amazighe — est l’une des fiertés de la ville. Avec plus de 43 000 places, récemment mises aux standards CAF en prévision de la CAN, il offre visibilité optimisée, sécurité renforcée et une expérience fluide pour les supporters. Une nouvelle phase d’aménagement portera sa capacité à 46 000 places et ajoutera un toit panoramique à 360°, dans la perspective du Mondial 2030. Dans ses gradins, l’ambiance est éclatante : chants amazighs, drapeaux rouges, familles entières venues vibrer ensemble. Le soleil couchant sur l’Anti-Atlas donne aux matchs une teinte unique, entre fête populaire et communion collective.

Après-match : la ville se rallume
De retour vers l’océan, la soirée commence par un dîner face aux vagues : poissons grillés, fruits de mer, couscous sucré-salé, desserts au safran. Les terrasses de la marina et de la corniche s’illuminent. Envie de fête ? La ville propose une palette d’ambiances : musiques du monde, sons électro, rythmes locaux. Pour ceux qui préfèrent une atmosphère plus douce, les cafés traditionnels et les patios offrent des discussions tardives autour d’un thé à la menthe ou d’un jus d’avocat aux fruits secs.

Lendemain : nature et horizons infinis
On prolonge le séjour par un brunch tardif, puis un moment de détente à la plage ou au hammam. À quelques minutes d’Agadir, le village de Taghazout invite à marcher sur le sable, pratiquer le surf, faire du yoga face à l’océan ou visiter un musée dédié à l’argan, arbre emblématique du Souss. Plus loin, les montagnes roses de Tafraout, les orangeraies paisibles de la région, la médina ocre de Tiznit ou les oasis de Taroudant et Tiyout dévoilent une autre dimension du Sud : minérale, chaleureuse, harmonieuse.

Entre modernité assumée, culture amazighe vivante, océan omniprésent et passion sportive, Agadir propose une façon unique de vivre la CAN : dans la lumière, dans l’énergie, dans la joie simple de partager un moment ensemble — que ce soit les pieds dans le sable ou dans les gradins du stade Adrar.

   

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