Il a longtemps été le visage énigmatique de la police scientifique dans CSI: Crime Scene Investigation, mais Gary Dourdan a troqué la scène de crime pour un conte plus féérique. Dans The Lost Princess, son nouveau film tourné au Maroc, l’acteur incarne un personnage clé d’un récit entre légendes orientales et passion interdite. Mieux encore : le Maroc, loin de jouer les seconds rôles, y rayonne comme un protagoniste à part entière.
Invité sur le plateau de Good Day New York, Gary Dourdan a partagé les coulisses de ce tournage immersif à Marrakech, saluant la générosité du pays et la profondeur de son patrimoine visuel. Réalisé par le cinéaste marocain Hicham Hajji, The Lost Princess mêle drame romantique et thriller mystique, sur fond de palais ancestraux et de dunes silencieuses. L’histoire suit Alec Touati, un milliardaire américain joué par Cillian O’Sullivan, qui, après une vision sous Ayahuasca, se retrouve confronté à une autre époque, dans un château marocain hanté par le souvenir d’une princesse sacrifiée.
Cette princesse, c’est Nour, interprétée par Soraya Azzabi, promise à un mariage arrangé mais amoureuse du gardien du domaine. Gary Dourdan incarne Nassim Ikken, pivot charismatique de ce récit où passé et présent s’entrelacent. L’alchimie fonctionne, notamment grâce à une mise en scène soignée qui laisse la part belle aux lumières naturelles, aux volumes architecturaux et à l’atmosphère si singulière du Maroc.

Le film, attendu en vidéo à la demande dès le 13 mai 2025, est une nouvelle réalisation de Hicham Hajji, déjà salué pour Redemption Day. À travers sa société H Films, le réalisateur entend faire du Maroc un véritable pôle cinématographique international. Et avec The Lost Princess, il prouve que le Royaume n’est pas seulement un décor “exotique” : c’est un territoire narratif puissant, capable d’absorber les codes hollywoodiens tout en affirmant sa propre identité.
Entre souffle romantique et ambition visuelle, The Lost Princess s’inscrit dans un mouvement plus vaste : celui d’un cinéma globalisé, mais plus ancré que jamais. Et pour Gary Dourdan, comme pour tous les cinéastes qui osent décentrer les regards, le Maroc est bien plus qu’une toile de fond — c’est un royaume d’inspiration.