Festival des Trois Rives Lancement de la 1ère édition à Tanger 

by La Rédaction


Du 29 mai au 1er juin, Tanger deviendra une passerelle vivante entre les rives de la Méditerranée, de l’Atlantique et du monde. Avec le lancement du Festival des Trois Rives – Tanger Chante le Monde ! La ville célèbre son ADN multiculturel à travers une programmation riche, mêlant musiques, littérature et poésie. Un investissement dans la culture comme levier stratégique de rayonnement territorial. 

Ce n’est pas un hasard si le choix de Tanger s’est imposé avec évidence pour accueillir la première édition du Festival des Trois Rives. À la croisée des continents, la ville incarne depuis des siècles un imaginaire de rencontre et de diversité. C’est ce patrimoine immatériel que la Fondation des Cultures du Monde entend raviver à travers un événement à la fois festif et profondément symbolique.

   

«Nous avons voulu faire de Tanger le point de départ d’un nouveau dialogue entre les cultures, un chant commun venu des trois rives : l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient », explique Nadia Benjelloun, journaliste, autrice et présidente du festival. « C’est une célébration de la diversité, mais aussi un acte de foi en la puissance des arts pour construire des ponts durables. »

D’ailleurs, la programmation, soigneusement pensée, dépasse le simple enchaînement de spectacles. Chaque performance est conçue comme une rencontre : entre traditions et modernité, entre mémoires et avenirs. Au Palais des Arts et de la Culture, lieu flambant neuf au cœur de Tanger, défileront des artistes de renommée internationale.

Jahida Wehbé, diva libanaise à la voix envoûtante, ouvrira le bal, suivie d’Omar Metioui et de l’ensemble Al Shustari, dans un hommage mystique aux musiques soufies. Le London Community Gospel Choir, référence mondiale de la soul spirituelle, croisera la route des Catalans d’Itaca Band, et celle du Tigrane Kazazian Quartet, porteur d’un jazz aux racines arméniennes. En clôture, la soprano marocaine Samira Kadiri proposera d’Une Rive à l’Autre, une création inédite comme manifeste de l’âme du festival.

Mais au-delà des projecteurs, cette première édition est aussi un message économique et géopolitique. Driss Alaoui M’Daghri, Président de la Fondation des Cultures du Monde et ancien ministre, insiste sur l’impact à long terme :

«La culture est un vecteur de développement territorial et un outil de soft power. Ce festival, c’est une vitrine de ce que Tanger peut offrir : une hospitalité créative, un patrimoine à réinventer, une ouverture sur l’international. »

Le soutien de nombreux partenaires publics et privés confirme cette dynamique. Pour Tanger, c’est aussi une opportunité stratégique : attirer de nouveaux flux touristiques, tisser des coopérations culturelles, et renforcer son image comme capitale méditerranéenne de la créativité. 

Si l’événement en est à sa première édition, les ambitions affichées sont claires : installer le Festival des Trois Rives comme un temps fort annuel. «Tanger est par essence un lieu d’inspiration. Ce festival, c’est une promesse d’avenir ancrée dans la mémoire du monde», conclut Nadia Benjelloun. 

Du 29 mai au 1er juin, c’est donc tout un monde qui se donne rendez-vous à Tanger. Non pas pour fusionner, mais pour vibrer à l’unisson. 

   

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