Culture : la FNM et l’AFD signent une convention de subvention

by David Jérémie

La Fondation nationale des musées (FNM) et l’Agence française de développement (AFD) ont signé, lundi 9 novembre à Rabat, une convention de subvention d’une enveloppe de 300 000 euros, destinée à financer un programme panafricain de formation aux métiers des musées et du patrimoine en Afrique.

Signée par le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves le Drian, le président de la FNM, Mehdi Qotbi et le directeur de l’AFD au Maroc, Mihoub Mezouaghi, cette convention permettra à la FNM de consolider sa position en tant que carrefour du savoir-faire africain en matière de conservation et de préservation du patrimoine et d’ingénierie culturelle.

Par ailleurs, elle vise à mettre en œuvre un programme de renforcement des capacités et d’échange d’expériences dans le cadre d’une coopération panafricaine, en mobilisant un ensemble d’experts issus des pays de l’Afrique de l’Ouest francophone et de la France, dans le but d’échanger les bonnes pratiques et de structurer un réseau d’experts africains sur les métiers des musées et du patrimoine.

Lire aussi | Cinéma : il y a 40 ans disparaissait Steve McQueen

«La FNM est heureuse de partager avec le soutien de l’AFD, son expertise et son savoir-faire avec les homologues africains. Ceci permet aussi au Maroc d’être un véritable pont entre l’Europe et l’Afrique », a souligné pour sa part Mehdi Qotbi, président de la Fondation.

Dans le cadre de ce partenariat, le rôle de la FNM sera d’animer et de coordonner ce réseau d’experts sur le continent africain, a fait savoir M. Mezouaghi, affirmant que «le Maroc, compte tenu de sa position et de son expérience, est aujourd’hui doté d’une capacité d’ingénierie muséale extrêmement reconnue au niveau international».

Une cérémonie de signature qui a été marquée par la présence notamment de l’ambassadrice de France à Rabat, Hélène Le Gal, le président de la commission des Affaires étrangères et de la défense au Sénat français, Christian Cambon, et de la directrice générale de l’Institut français du Maroc, Clélia Chevrier Kolačko.

Avec MAP

Vous aimerez aussi