Coup d’envoi de la 25e édition du Festival Jazz au Chellah

by La Rédaction

D’aujourd’hui à dimanche, le Festival Jazz au Chellah tiendra sa 25e édition tous les soirs à Rabat à partir de 19h30.

Organisé par l’Union européenne depuis 1996 sous le signe Jazz européen- musiques marocaines, ce rendez-vous programmera cette année deux concerts de rencontres-fusions par soir. Plus de 50 musiciens du vieux continent et du Maroc se retrouveront ainsi sur scène pour des concerts inédits où se mélangent les styles et les genres.

Plus en détail, ce soir à l’ouverture, le quartet multinational Arifa présentera son dernier projet musical de partage Orient-Occident et invite sur scène le nouveau duo Soukaina Fahsi, chanteuse, compositrice et véritable étoile montante de la jeune scène marocaine, et Aziz Ouzous, chanteur et grand spécialiste du Ribab amazigh. En deuxième partie, le public aura rendez-vous avec Magic Spirit Quartet, fruit d’une rencontre humaine entre le trompettiste suédois Goran Kajfes et le « magicien des rencontres » Majid Bekkas. Et pour célébrer Rabat Capitale Africaine de la culture, le quartet invite Joseph Bessan Kouassi, artiste béninois, spécialiste des percussions africaines.

Demain, les O-Jana/llevage mélangeront les voix féminines italiennes et les instruments polonais modernes à ceux, plus classiques, des Frères Souissi. Le Quintet maroco-belgo-franco-portugais Mäak fera vibrer le public avec les percussions orientales du virtuose Mustapha Antari.

Samedi, Dock In Absolute, un des meilleurs jeunes trios piano d’Europe proposera un plateau moderne avec Axel Camil Hachadi. Ernesto Montenegro Quintet terminera la soirée en beauté avec l’énergie débordante de Hind Ennaira qui dominera la scène avec son guembri, sa voix et sa personnalité scénique.

Dimanche enfin, cette édition se clôturera sur les sonorités jazz flamenco du Nono Garica trio et celles du trio de Zakaria Dorhmi qui nous fera voyager avec son violoncelle. La soirée se terminera en apothéose avec le pianiste Stéphane Tsapis, accompagné du ney et du violon d’Adil Charfi.

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