Kiss cam fatale : la DRH d’Astronomer fait tourner la tête du PDG et enflamme la planète web

by La Rédaction

Il aura suffi de quatorze secondes sur l’écran géant du Gillette Stadium, le mercredi 16 juillet, pour transformer un concert de Coldplay en feuilleton mondial : Andy Byron, PDG marié de la start-up de data Astronomer, enlace sa directrice des ressources humaines Kristin Cabot, se fige quand la « kiss cam » s’attarde, puis se volatilise sous les quolibets de Chris Martin : « Soit ils ont une liaison, soit ils sont très timides ». À peine le riff suivant résonne-t-il que la Toile s’emballe, rebaptisant l’affaire « Coldplaygate ».

En vingt-quatre heures, mèmes Titanic, parodies de The Office et threads Reddit prolifèrent ; selon Axios, plus de 22 000 articles et 15 millions de lectures sont comptabilisés, un volume digne des sagas Musk-Trump ou du procès Diddy. Astronomer, jusque-là discret joyau de la data, voit ses courbes Google Trends exploser tandis que X, TikTok et Instagram dissèquent chaque geste du duo.

   

Sous la pression, le conseil d’administration publie vendredi 18 juillet un communiqué rappelant que « les dirigeants doivent donner l’exemple » et annonce la mise en congé immédiat du PDG et de sa CPO, le temps d’une enquête pour éventuelle violation du code de conduite. Dans la foulée, plusieurs médias confirment la suspension et évoquent des négociations serrées autour du parachute doré de Byron, tandis que l’entreprise dénonce les fausses excuses largement relayées sur les réseaux.

Au-delà du croustillant, l’épisode rappelle cruellement qu’à l’ère des smartphones, la frontière entre vie privée et image publique se réduit à la taille d’un écran LED : quand la gardienne de l’éthique RH devient l’héroïne d’un scandale, c’est toute la culture d’entreprise qui vacille. Chez Astronomer comme ailleurs, la prochaine formation « relations hiérarchiques et consentement » risque d’afficher complet.

   

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