Entre gondoles et scandales feutrés, le mariage Bezos fait des vagues

by La Rédaction

Quand Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, a croisé la route de Lauren Sánchez, présentatrice télé couronnée d’un Emmy et pilote d’hélicoptère, ce n’était pas dans les étoiles, mais lors d’une soirée hollywoodienne en 2016, autour du film Manchester by the Sea. Tous deux étaient encore mariés, lui à la philanthrope MacKenzie Scott, elle à l’agent artistique Patrick Whitesell. Leur amitié s’est doucement tissée dans les sphères croisées des médias et des affaires. Mais c’est lorsque Sánchez s’est impliquée dans la captation aérienne pour Blue Origin, en 2018, que leur complicité a véritablement décollé.

Début 2019, après l’annonce du divorce de Bezos, leur relation est officialisée. Depuis, leur couple incarne une alliance étonnante entre high-tech, strass et stratosphère. Leur passion commune pour l’espace, les causes écologiques (via le Bezos Earth Fund) et la communication médiatique a fait d’eux une entité singulière dans le paysage des power couples américains. En 2023, Bezos a fait sa demande lors d’une croisière privée en Méditerranée, à bord de son impressionnant superyacht Koru.

   

C’est à Venise que les futurs mariés ont choisi de sceller leur union, ce week-end du 24 au 26 juin 2025, dans une fastueuse célébration digne des grandes familles patriciennes. Pourquoi Venise ? Parce que l’élégance millénaire de la Sérénissime offre une mise en scène spectaculaire. Selon la presse italienne, le designer Domenico Dolce aurait soufflé l’idée à la municipalité, qui a vu là un coup de projecteur mondial. La mairie s’attend à un impact économique de 20 à 30 millions d’euros, et les préparatifs incluent fleurs à un million de dollars, traiteur de luxe, tenues de Sánchez à 1,5 million, et lieux historiques privatisés.

Mais ce faste n’est pas sans controverse. Les défenseurs de l’environnement, Greenpeace en tête, dénoncent une privatisation démesurée d’une ville déjà submergée par le surtourisme et les eaux montantes. Les habitants, eux, craignent un énième épisode d’appropriation élitiste. En réponse, le couple a tenté d’adoucir les critiques : 80 % des produits proviendraient de fournisseurs locaux et des dons ont été promis à des organisations œuvrant pour la lagune.

Et pourtant… avec un soupçon de fantaisie et une vision plus équilibrée, une autre destination aurait pu faire merveille. On pense à Marrakech, avec ses palais ocre, ses jardins andalous, ses riads au raffinement discret et cette hospitalité marocaine qui mêle chaleur et majesté. L’alliance du luxe et de l’authenticité y aurait trouvé un écrin sans égal, loin du tumulte de Venise, dans une sérénité plus solaire que symbolique. Un mariage sous les étoiles de l’Atlas aurait sans doute eu un charme plus doux, plus terrestre, mais tout aussi féérique.

   

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