Il y a des rencontres qui relèvent de l’évidence. Celle entre Hassan Hajjaj, figure de l’art contemporain marocain, et Achraf Hakimi, icône du football mondial, en fait partie. C’est dans l’univers bariolé et vibrant de la 193 Gallery que les deux hommes ont échangé, posé et partagé bien plus qu’un simple instant capturé par l’objectif.
Hajjaj, rarement enclin à se laisser photographier, a pourtant accepté cette fois-ci de figurer aux côtés de Hakimi. Dans un post Instagram empreint de sincérité, l’artiste a confié être « fier et honoré » de ce moment, saluant non seulement la simplicité du joueur, mais aussi la qualité de leur échange. Un respect mutuel palpable sur les clichés, où l’on voit les deux hommes poser devant les compositions visuelles typiques de l’artiste : motifs pop, couleurs explosives, et références culturelles métissées.
La rencontre a tout d’un dialogue entre deux mondes, pourtant pas si éloignés : celui de la création et celui de la performance. Tous deux incarnent une forme de représentation marocaine sur la scène internationale, chacun dans son langage. Hajjaj, à travers son esthétique influencée par le street art, le stylisme et la photo, et Hakimi, par ses exploits sur les pelouses européennes et son attachement indéfectible à ses racines nord-africaines.
Dans une ambiance décontractée, entre portraits et discussions au coin d’un tapis berbère, c’est un hommage discret mais fort à la fierté marocaine, à l’élégance de l’expression personnelle, et à la transmission entre générations. Le cliché signé Diego Marin, partagé sur les réseaux sociaux, n’est pas juste une photo de plus. Il est le témoin d’un moment rare, d’un lien entre deux ambassadeurs d’un Maroc pluriel, contemporain et tourné vers le monde.








