Ineos, la compagnie internationale privée du secteur de la chimie basée à Londres avec à sa tête Sir James Arthur Ratcliffe, a dévoilé un inédit tout-terrain via sa nouvelle filiale Ineos Automotive. Baptisé Grenadier, l’engin s’inspire clairement de l’ancien Land Rover Defender, véritable légende en matière de 4×4 dont la production a cessé définitivement en 2016 (norme anti-pollution oblige). Du reste, il s’est vu remplacé récemment par un Defender de dernière génération qui devrait se faire remarquer, lui aussi, dans le segment des 4X4.
Mais revenons au Grenadier que l’on doit au milliardaire britannique patron d’Ineos et qui avait à cœur de se lancer dans le monde de l’automobile en créant son propre 4×4. L’objectif consiste à répondre aux attentes des utilisateurs de 4×4 sans compromis et de concevoir un véhicule robuste, durable et fiable qui entend venir à bout des terrains le plus hostiles dans les conditions les plus difficiles. Un cahier des charges comparable à celui qui avait présidé à la création du premier Land Rover. Fraîchement dévoilé en avant-première en Angleterre, l’engin s’inspire clairement du design du fameux Defender. Certes, quelques petites différences viennent l’agrémenter stylistiquement, la plus importante se trouvant au niveau du capot. En effet, celui du Defender est plus arrondi et moins volumineux que celui du Grenadier.
Mécaniquement, ce dernier utilisera les derniers six-cylindres 3,0 litres en ligne essence et diesel de BMW. D’autres opérateurs interviendront dans la fabrication de ce véhicule au rang desquels ZF pour la boîte automatique à huit rapports, Gestamp pour le châssis échelle, Carraro pour les essieux et Magna Steyr qui aura en charge notamment le volet suspension.
Pour autant, le Grenadier ne va pas prendre la route tout de suite, ; en effet, il entre dans une phase de tests et de développement pour une production qui devrait débuter d’ici fin 2021. Ineos a choisi d’implanter une usine à Bridgent, au Pays de Galles, où 200 emplois seront créés et même 500 si le succès est au rendez-vous.
Pour autant, le Grenadier ne va pas prendre la route immédiatement. En effet, il entrera au préalable dans une phase de tests et de développement pour une production qui devrait débuter d’ici fin 2021. Ineos a d’ailleurs choisi d’implanter une usine au Pays de Galles, à Bridgent, où 200 emplois seront créés, voire 500 si le succès est au rendez-vous. Pour Ineos, les marchés clés seront pour l’instant le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Australie, l’Afrique du Sud et l’Allemagne. Ineos Automotive Limited envisage un tarif inférieur à celui du Mercedes Classe G lpour son nouvel engin.