Isack Hadjar a fait ses premiers pas en Formule 1 avec Racing Bulls lors du Grand Prix d’Australie, et son calme sous la pression a marqué les esprits. Dernier rookie confirmé sur la grille 2025, le Français d’origine algérienne n’avait pas la même attention médiatique que d’autres jeunes talents comme Andrea Kimi Antonelli ou Oliver Bearman. Pourtant, en ce vendredi à Melbourne, il a prouvé qu’il avait toute sa place sur la scène mondiale, sous les yeux d’un certain Helmut Marko, toujours attentif aux nouveaux venus.
Dès son arrivée dans le paddock, Hadjar a mesuré l’engouement des fans australiens, prenant le temps de signer des autographes avant de se plonger dans ses premières obligations avec l’équipe. Devant les médias, il est apparu détendu, bien que peu friand des interviews, préférant se concentrer sur ce qui compte vraiment : la performance. Son équipe a d’ailleurs veillé à l’isoler du bruit ambiant pour qu’il puisse pleinement se concentrer sur son entrée en matière.
Sur la piste, Hadjar a immédiatement montré une belle assurance. Malgré la complexité du circuit d’Albert Park pour un débutant, Racing Bulls n’a rien changé à son programme de roulage habituel. Résultat : un vendredi solide, avec une neuvième place en FP1 et une sixième en FP2, dans des voitures allégées en carburant, certes, mais qui prouvent que le rookie est déjà dans le rythme. Laurent Mekies, directeur de l’équipe, a salué sa maturité et son approche méthodique, tout en rappelant que le plus dur restait à venir. Car c’est bien dans la nuit de samedi à dimanche, à 4 heures du matin, que la véritable hiérarchie se dessinera.
Un moment attendu par tous les passionnés, car si Hadjar joue sa place parmi l’élite, un autre événement viendra captiver les regards. Un moment historique, une rencontre entre le roi des pilotes et la reine des écuries. Lewis Hamilton, septuple champion du monde, fait ses débuts en course sous les couleurs de la Scuderia Ferrari, une équipe mythique qui attend un titre depuis Kimi Räikkönen en 2007. Avant lui, des légendes comme Fernando Alonso et Sebastian Vettel ont échoué à ramener la gloire à Maranello. À 40 ans, Hamilton sait que ce pari est risqué, mais il n’est pas homme à reculer devant un défi. Ce premier week-end australien sera le début d’une quête qui pourrait, peut-être, le mener à écrire l’une des plus belles pages de l’histoire de Ferrari.