Yamal électrise l’Europe : 17 ans, une chevauchée, et déjà dans la légende

by La Rédaction

Mercredi soir, dans l’écrin incandescent de Montjuïc, la demi-finale aller de Ligue des champions entre le FC Barcelone et l’Inter Milan (3-3) a offert un spectacle de haute volée. Mais au-delà du score, un nom est sur toutes les lèvres depuis : Lamine Yamal. À 17 ans, l’ailier catalan a livré une prestation qui restera, à coup sûr, dans les annales du football européen.

Auteur d’un but splendide, d’une ribambelle de dribbles déroutants et d’un récital technique à couper le souffle, Yamal a pris à lui seul le contrôle du match. Les défenseurs de l’Inter — Dumfries, Dimarco, Bastoni — n’ont eu de cesse de courir dans son ombre. Le plus jeune buteur de l’histoire des demi-finales de la C1 a éteint toute notion d’âge pour imposer la sienne : celle du talent pur.

   

Les réactions n’ont pas tardé à pleuvoir. Simone Inzaghi, pourtant rival du soir, a déclaré n’avoir jamais vu un tel phénomène depuis près d’une décennie. Samir Nasri a résumé l’effet Yamal en une phrase choc : « J’ai vu du Messi, du Neymar, et même du Ronaldinho chez lui ». De Thierry Henry à Erling Haaland, les louanges fusent. Même Marcus Thuram, buteur en début de rencontre, n’a pu s’empêcher d’en plaisanter : « Une prise à deux au retour ? Une prise à onze, peut-être ! »

Yamal, champion d’Europe 2024 avec l’Espagne et déjà centenaire sous le maillot du Barça, garde pourtant la tête froide. À ceux qui l’encensent, il répond avec une simplicité désarmante : « Je fais seulement mon travail. J’adore jouer au football. » C’est peut-être cela, au fond, qui impressionne le plus : cette capacité à rester serein face à l’ouragan de projecteurs.

Le match retour à San Siro s’annonce incandescent. Mais une chose est déjà acquise : à 17 ans, Lamine Yamal ne joue plus pour entrer dans l’histoire. Il est en train de l’écrire.

   

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