Le 28 septembre, le Dôme de Paris a vibré au rythme d’un concept inédit : transformer une salle de concert en chorale géante. À l’initiative de l’artiste marocain Boudchart, les spectateurs n’étaient pas de simples auditeurs mais des participants actifs, invités à donner de la voix et à faire corps avec la musique. L’instant a pris une tournure encore plus inattendue lorsque l’humoriste Booder est monté sur scène, déclenchant une vague de rires et d’applaudissements avant de se joindre à l’expérience collective.
Ce rendez-vous parisien n’était qu’une étape d’une tournée internationale qui conduit l’artiste de l’Europe à l’Amérique du Nord, en passant par des capitales comme Amsterdam, Bruxelles, Madrid ou Montréal. Derrière ce projet, il y a une volonté assumée de rapprocher les communautés et de fédérer des publics variés autour d’une même énergie musicale. Boudchart en profite aussi pour mettre en avant des jeunes talents et pour associer son initiative à des actions solidaires, une manière de donner à la musique une portée sociale.
Fort du succès de Mawazine, où il avait réuni plus de 200.000 personnes en 2025, Boudchart confirme son statut d’artiste visionnaire. Son pari est clair : transformer la musique en un espace de partage, où la scène et le public ne font plus qu’un. À Paris comme ailleurs, l’expérience a prouvé qu’un concert peut devenir une célébration collective, où chacun trouve sa place et sa voix.