Le coronavirus (covid-19), un mot qui fait malheureusement parler de lui avec insistance, et nous nous en serions bien passés ! Preuve en est : en l’espace de trois mois, les recherches sur internet relatives à ce terme ont évidemment explosé à l’échelon de la planète. Outre sa signification biologique et médicale, le mot corona est également utilisé dans bien des registres.
La toile s’en est amusée ces jours derniers rappelant à notre bon souvenir qu’une berline du constructeur automobile japonais Toyota s’était vue baptisée Corona. Vous vous en doutez, certains petits malins en ont profité pour inscrire, de façon manuscrite sur la carrosserie des quelques exemplaires de l’engin qui leur sont tombés sous la main, le mot virus. Et bien entendu, ils ont immortalisé l’instant, histoire de nous faire sourire et surtout de nous inciter à liker. Plus sérieusement, la première Corona, génération ST10 (pour être précis) a été commercialisé en 1957. Une berline à vocation familiale qui a fait fureur au Japon, mais aussi et surtout aux States.
Une Corona qui a subsisté aux outrages du temps puisqu’elle a donné naissance à 11 générations du modèle, le dernier ayant tiré sa révérence en 2001. C’est dire si cette familiale a bien fonctionné dans ses marchés de prédilection. Aussi, certains exemplaires poursuivent leur carrière dans le Royaume. Encore heureux pour le constructeur japonais que cette appellation n’existe plus actuellement dans sa gamme. Pourquoi ? Qui sait, si elle n’allait pas impacter les ventes du modèle.
Astérix et la Transitalique
Clin d’œil à Albert Uderzo qui a tiré sa révérence le 23 mars courant des suites d’une crise cardiaque. La toile s’est beaucoup amusée d’un personnage sorti de l’imagination de Jean-Yves Ferri (scénariste) et de Didier Conrad (dessinateur). Les deux hommes ont planché sur le 37ème album des aventures d‘Astérix, si cher à Uderzo et à son complice René Goscinny, et qui s’intitule «Astérix et la Transitalique» (paru en 2017). Dans cet opus, l’irréductible Gaulois et son compère Obélix ont pour principal ennemi un coureur de char romain masqué dénommé Coronavirus. Ce dernier est toujours accompagné dans ses courses d’un certain Bacillus. Qui dit mieux !
Une boisson qui en pâtit
Si la médiatisation du coronavirus avait, au préalable, mis sous le feu des projecteurs le fabricant de la bière corona, un sondage très sérieux a démontré par la suite que l’association du nom du virus avec celui de cette boisson alcoolisée a commencé à nuire à la marque, notamment aux États-Unis. Alors que près de 80% des Américains en avaient une image positive fin 2019, ce pourcentage n’était plus que de 50% à fin février. Et qui dit image dégradée dit intentions d’achat en baisse.
Faut-il préciser que mot corona est également utilisée en astronomie et en physique. Il désigne par ailleurs certaines régions aux États-Unis et il constitue un patronyme célèbre chez bon nombre d’artistes, notamment en Italie.