À l’aube de sa 16e édition, le Salon du Cheval d’El Jadida s’impose une fois de plus comme un rendez-vous incontournable où patrimoine et créativité se rencontrent. Du 30 septembre au 5 octobre 2025, l’événement se déclinera sous le signe des « Mélodies des sabots », avec trois spectacles équestres qui feront battre le cœur du public les 1er, 3 et 4 octobre.
Cette année, l’édition franchit un nouveau palier en réunissant des artistes et cavaliers venus d’horizons divers. Parmi les temps forts, le public découvrira pour la première fois en Afrique les chevaux du Haras de Szilvásvárad, en Hongrie, maîtres incontestés du dressage et de l’attelage du lusitanien. À leurs côtés, Christophe et Max Hasta Luego, duo père-fils emblématique, mêleront voltige et liberté avec une poésie toute particulière. Le duo Kevin Ferreira et Jérôme Sefer apportera une intensité généreuse grâce à leurs puissants chevaux comtois, tandis que Bartolo Messina, surnommé « celui qui murmure à l’oreille des chevaux », dévoilera un numéro de dressage en liberté d’une rare intensité, accompagné de son neveu Sasa Improta, jeune prodige déjà reconnu.
La scène marocaine ne sera pas en reste. L’Académie des Arts Équestres de la SOREC proposera trois tableaux inédits rassemblés sous le thème « Lumières équestres ». La cavalerie de la Gendarmerie Royale séduira par un carrousel à la précision millimétrée, quand celle de la Direction Générale de la Sûreté Nationale fera vibrer l’arène par sa rigueur et sa puissance. Ce dialogue entre traditions locales et performances internationales illustre la vocation du Salon : faire de l’art équestre une passerelle entre cultures et générations.
Pour la première fois, l’événement offrira trois soirées consécutives, une innovation qui témoigne de l’enthousiasme grandissant du public. Entre virtuosité, émotion et émerveillement, El Jadida se prépare à accueillir un voyage sensoriel où chaque sabbat de cheval devient une note d’une symphonie vivante, rappelant la profondeur du lien intemporel entre l’homme et le cheval.
