Depuis les circuits asphaltés jusqu’aux vitrines les plus exclusives, la Formule 1 et l’horlogerie partagent bien plus qu’un amour du chronométrage. Cette alliance, forgée sur une passion commune pour la précision extrême, s’est transformée au fil du temps en un terrain d’expression créatif où technologies de pointe et mécaniques de haute voltige s’entrelacent sans relâche. Aujourd’hui, les écuries de F1 se disputent les faveurs des horlogers, qui rivalisent de génie pour inscrire leur signature sur le poignet des pilotes et l’image des équipes.
Ce rapprochement trouve un nouvel écho médiatique avec le succès mondial de la série « Formula 1 : Pilotes de leur destin » sur Netflix et la sortie très attendue de « F1 », le film événement réalisé par Joseph Kosinski avec Brad Pitt à l’affiche. C’est IWC Schaffhausen qui s’y illustre brillamment en tant que partenaire horloger de l’écurie fictive APXGP du film. Profitant du salon Watches and Wonders de Genève, la maison suisse a décliné plusieurs pièces inspirées de cet univers, comme ses chronographes Montres d’Aviateur et une édition spéciale de l’Ingenieur Automatic 40, au cadran vert, clin d’œil à la montre portée à l’écran.
Mais la fiction laisse vite place à la course réelle. Chez Tudor, l’engagement est tangible : la maison horlogère a noué un partenariat avec l’écurie Visa Cash App RB, pilotée par Isack Hadjar et Liam Lawson. Résultat : une Black Bay Chrono « Carbon 25 » à l’esthétique nerveuse et contemporaine, intégralement réalisée en carbone, avec poussoirs en titane et un mouvement manufacture MT5813. Une montre qui semble aussi affûtée que les bolides qu’elle accompagne.
TAG Heuer, quant à elle, est une vétérane de la piste. Présente dans les paddocks dès 1969, elle fut la première à faire figurer son logo sur une F1. Reconnue pour sa collection emblématique Formula 1, la marque suisse revient en force avec ses modèles Solargraph multicolores et surtout la spectaculaire Monaco Split-Seconds Chronograph F1®, une pièce ultra-rare, limitée à dix exemplaires, capable de mesurer deux intervalles de temps distincts grâce à son mécanisme à rattrapante.
Enfin, comment évoquer la rencontre entre horlogerie et Formule 1 sans parler de Richard Mille ? La manufacture française, partenaire officiel de la Scuderia Ferrari, déploie des trésors d’ingénierie pour accompagner Charles Leclerc et Lewis Hamilton. Avec ses deux nouvelles séries RM 43-01 Tourbillon Chronographe à rattrapante, déclinées en titane grade 5 et en Carbone TPT®, la maison affirme sa suprématie technique. Ces garde-temps, fruits de trois ans de développement, représentent à ce jour le sommet de la complexité chez Richard Mille, où la performance technique devient un art.
La symbiose entre F1 et horlogerie ne tient donc pas du simple sponsoring. C’est un dialogue entre deux mondes mus par la quête d’excellence, d’innovation et de prestige. Dans les paddocks comme dans les salons, chaque seconde compte, et chaque montre en devient la traduction ultime.