Liam Neeson ose tout pour sauver le monde… et la franchise

by La Rédaction

Trente ans après le dernier volet, la saga « Y a-t-il un flic… ? » revient sur grand écran avec un pari aussi culotté que risqué : confier à Liam Neeson, ex-pape du thriller vengeur, les clés d’un univers parodique porté par l’inoubliable Leslie Nielsen. Le film, intitulé « Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? », a débarqué au cinéma hier 13 août sous la houlette d’Akiva Schaffer, bien décidé à faire renaître l’humour absurde des années ZAZ.

On ne présente plus Liam Neeson, 73 ans, silhouette monolithique et regard perçant, héros de « Taken », « Non-Stop » ou encore « La liste de Schindler ». S’il a confié à la presse que ce rôle pourrait bien être le tournant de sa carrière – vers le ridicule ou vers un renouveau glorieux – l’acteur semble aborder cette nouvelle mission avec un sérieux désarmant, incarnant Frank Drebin Jr., fils du célèbre gaffeur campé par Nielsen. Un héritage lourd à porter, mais Neeson, en slip ou en tutu, ne semble pas reculer devant l’absurde.

   

Dans ce nouveau volet, on retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès de la franchise : déguisements grotesques, enquêtes déjantées, gadgets inutiles et séquences totalement improbables. Le lieutenant Drebin Jr., aux méthodes aussi douteuses que celles de son père, enquête sur la mystérieuse mort du frère de Beth – jouée par une Pamela Anderson aussi glamour que décalée. Le duo enchaîne les cascades et les gaffes, dans une comédie qui n’a pas peur de forcer le trait, ni de faire rire avec ce qu’il y a de plus simple.

Liam Neeson et Pamela Anderson ont par ailleurs confirmé leur relation peu après la fin du tournage, mettant fin aux spéculations qui enflaient depuis plusieurs mois. Entre eux, la complicité est réelle, visible à l’écran comme sur les tapis rouges. Loin d’un simple plan de communication, leur histoire semble s’être tissée dans les coulisses du film, avec une sincérité assumée. Ensemble, ils forment un duo inattendu mais parfaitement assorti, ajoutant une touche de romanesque à la promotion du long-métrage.

Avec « Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? », Hollywood s’offre donc une plongée dans la nostalgie burlesque tout en testant la capacité d’un acteur dramatique à embrasser le grand n’importe quoi avec panache. Reste à savoir si le public est prêt à voir Liam Neeson chuter dans les escaliers en criant “Police !” avec un canard en plastique sous le bras. Et peut-être que oui, c’est ça qu’on attendait sans le savoir.

   

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