Lewis Hamilton a annoncé la mort de Roscoe, son bulldog de 12 ans, dans un message bouleversant publié sur ses réseaux. Hospitalisé pour une pneumonie et maintenu sous assistance pendant quatre jours, le chien s’est éteint dimanche soir, dans les bras du septuple champion du monde, qui évoque « la décision la plus difficile » de sa vie.
Ces derniers jours, l’état de Roscoe s’était brutalement dégradé : les vétérinaires l’avaient sédaté, son cœur s’était arrêté avant d’être relancé, puis il avait sombré dans le coma. Hamilton est resté à son chevet et a choisi de l’endormir quand tout espoir s’est dissipé.
Au-delà du chagrin intime, c’est un personnage public qui disparaît. Roscoe était une silhouette familière des paddocks, suivi par 1,4 million d’abonnés sur Instagram et célébré par la communauté F1, qui l’a salué comme « une vraie star ». Pour l’accompagner, Hamilton a renoncé à un test de pneus Pirelli et à un événement mode à Milan, preuve d’un lien indéfectible entre le pilote et son compagnon.
La disparition de Roscoe ravive aussi le souvenir de Coco, l’autre bulldog du Britannique, mort en 2020. En douze ans, Roscoe aura marqué l’ère Hamilton autant que les trophées : une présence tendre en coulisses, des images devenues iconiques et une communauté ralliée à son flegme bonhomme. Le paddock perd un sourire, Hamilton perd un ami.