De l’écume et du sable : le Maroc, nouvel eldorado des surfeurs selon Géo

by La Rédaction

On connaissait les plages dorées d’Agadir, les médinas d’Essaouira ou les vents de Dakhla, mais désormais, c’est pour ses vagues que le Maroc fait parler de lui. Le magazine Géo, réputé pour son regard affûté sur les destinations d’exception, met en lumière ce royaume aux allures de paradis pour surfeurs, où l’Atlantique se conjugue à une culture ancestrale, et où chaque crique peut devenir un terrain de jeu pour amoureux de la glisse.

Dans son panorama, Géo souligne notamment la diversité des spots qui jalonnent les 3 500 kilomètres de littoral marocain. De Taghazout, avec ses longues droites hypnotiques d’Anchor Point, à la baie d’Imsouane, véritable tapis roulant liquide pour surfeurs débutants et aguerris, le Maroc se dessine comme un patchwork de microclimats et de vagues sur mesure. Le succès de ces endroits ne tient pas seulement à leur géographie, mais aussi à l’ambiance qui s’en dégage : une hospitalité naturelle, un art de vivre bohème et un savoir-faire local qui séduit les voyageurs du monde entier.

   

Mais le Maroc du surf ne se limite pas à ses vedettes du sud. À Safi, c’est une vague puissante et tubulaire qui attire les plus expérimentés, là où l’engagement devient nécessaire. À Mirleft, plus au sud, c’est l’authenticité d’un village encore à l’écart des foules qui fait mouche. Quant à Essaouira, bien connue pour ses vents capricieux, elle reste un terrain idéal pour les amateurs de sensations, entre surf, windsurf et kitesurf.

Ce qui distingue véritablement le Maroc, c’est sa capacité à mêler nature sauvage et accessibilité. Les écoles de surf y fleurissent sans altérer l’esprit des lieux. Les néophytes peuvent s’y initier en toute sécurité, tandis que les puristes trouvent des vagues techniques et préservées. Le tout, dans un environnement culturellement riche, où le thé à la menthe remplace les cocktails, et où les riads accueillent les boards au même titre que les tapis.

À l’approche de l’hiver, période où les houles atlantiques offrent le meilleur du spectacle, le Maroc se positionne plus que jamais comme une alternative inspirante à l’Australie ou à la Californie. Un surftrip dans l’Atlas ? Une idée qui, hier encore, pouvait paraître exotique, et qui devient aujourd’hui une évidence. Le magazine Géo ne s’y est pas trompé : la glisse a trouvé son nouveau souffle… au sud du détroit de Gibraltar.

   

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