Lionceaux en plein ciel : le Maroc terrasse la France aux tirs au but et s’envole en finale au Chili

by La Rédaction

Ils l’ont fait. Les Lionceaux de l’Atlas ont écrit l’une des plus belles pages de l’histoire du football marocain en arrachant leur billet pour la première finale de Coupe du monde de leur histoire, au Chili. Face à la France, adversaire de prestige et bourreau de tant de générations passées, ils ont tenu bon, montré leurs crocs, et fini par rugir au moment décisif. La malédiction des demi-finales est enfin brisée : le Maroc est en finale.

Tout a commencé par un éclair inattendu, symbole de la grinta de cette jeune équipe. À la 29e minute, un penalty obtenu par Zabiri semblait mal engagé lorsque sa frappe fut repoussée… mais la trajectoire capricieuse du ballon et la maladresse du gardien français firent basculer le destin. Le cuir finit sa course au fond des filets, plongeant les tribunes marocaines dans l’extase. La France, piquée dans son orgueil, réagit avec talent et égalisa en seconde période grâce à Michal, rappelant que cette confrontation serait une épreuve d’endurance.

   

Alors que le chronomètre s’emballait et que les corps s’usaient, les Bleuets se retrouvèrent réduits à dix, laissant entrevoir une faille. Pourtant, ni les assauts marocains ni les contre-attaques françaises n’offrirent le coup de grâce. La prolongation fut un condensé de tension, de sueur et de peur contenue. Chaque minute rapprochait un peu plus les deux équipes de ce verdict impitoyable : les tirs au but.

Et là, les Lionceaux ont montré des nerfs d’acier. Zabiri osa même une panenka, comme un acte de défi lancé à tout un passé de frustrations. Les Marocains frappaient avec assurance, quand la France trembla. Un poteau, puis l’arrêt décisif de Mesbahi, gardien entré spécialement pour l’exercice, scellèrent le sort de la rencontre. Le coup de sifflet final transforma l’angoisse en jubilation : le Maroc s’envolait en finale, laissant derrière lui un adversaire abattu.

Au-delà du match, c’est une revanche symbolique. La France, souvent obstacle sur le chemin des sélections marocaines, s’incline cette fois. Les Lionceaux tiennent leur revanche et offrent au pays un parfum de légende. Match après match, cette génération écrit en lettres d’or une épopée qui restera dans la mémoire collective. Elle est le miroir d’une jeunesse plus large, une génération Z comme zénithale, portée par ses rêves et ses colères, exigeant au Maroc des droits sociaux, scolaires, sanitaires, éducatifs. Sur le terrain comme dans la société, cette génération refuse les plafonds de verre et impose sa voix.

Le 20 octobre, à Santiago, ils joueront pour l’ultime couronne face à l’Argentine. Quelle que soit l’issue, les Lionceaux de l’Atlas ont déjà conquis les cœurs. Ils ne sont plus une promesse, ils sont la preuve éclatante que la relève est brillante et que le football marocain, désormais, se joue dans les étoiles.

   

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