Casablanca s’apprête à accueillir pour la première fois l’humoriste américano-palestinien Mo Amer. L’affiche est désormais officielle : un seul show, samedi 18 octobre 2025 à 19 h, au Megarama. L’information figure à la fois sur la billetterie guichet.com, qui précise un spectacle 100 % en anglais, et sur le site de l’artiste, où la date marocaine apparaît dans la liste de ses représentations.
Si son nom vous dit déjà quelque chose, c’est sans doute grâce à ses deux specials sur Netflix, dont Mohammed in Texas, capté à Houston, qui a installé sa signature entre récit personnel, œil politique et autodérision. Mais c’est surtout sa série semi-autobiographique Mo, co-créée avec Ramy Youssef, qui l’a propulsé dans une autre dimension : la saison 2, annoncée comme la dernière, est sortie fin janvier 2025, confirmant le statut de série récompensée et commentée bien au-delà des cercles stand-up.
À Casablanca, Mo Amer arrive avec son El Oso Palestino Tour, titre qui accompagne sa tournée 2025 de Milwaukee à Las Vegas avant de filer au Maroc. Ce label s’est déjà affiché dans des salles comme Turner Hall Ballroom (février 2025) et The Venetian à Las Vegas (avril 2025), preuve d’une tournée internationale au calendrier bien rempli avant l’escale casablancaise.
Que doit-on attendre de ce passage ? Un stand-up frontal, raconté au cordeau et sans sous-titres, où l’humoriste puise dans son vécu de réfugié palestinien élevé au Texas, un terrain qu’il explore depuis ses débuts sur scène et qu’il a affiné sur écran. Son humour navigue entre observation sociale, identité, famille et coups d’œil acérés sur l’actualité, avec cette chaleur scénique qui lui a valu une audience mondiale. À Casablanca, le format « one night only » renforce l’attrait de l’événement.
Côté pratique, la billetterie mentionne clairement l’horaire, le lieu et la langue du spectacle, et les réseaux sociaux de l’artiste comme de la plateforme de tickets relaient l’annonce et invitent à s’y prendre tôt. La venue d’un headliner de Netflix dans une grande salle casablancaise confirme, aussi, l’appétit local pour un stand-up globalisé qui n’a plus peur d’aborder les sujets qui piquent.