Le 23 septembre 2025, Mehdi Qotbi a fait escale sur le plateau de Soir Info sur Medi1TV Afrique pour présenter L’Homme des signes, le film inspiré de son parcours. Plus qu’un simple témoignage, cette œuvre se veut une déclaration d’espoir, de reconnaissance et de fierté marocaine.
Président de la Fondation nationale des musées du Maroc, Qotbi a rappelé que l’art, sous toutes ses formes, est un langage universel. À travers la peinture comme à travers le cinéma, il voit une même vocation : relier les êtres humains au-delà des frontières. C’est dans cet esprit que la réalisatrice Zhor Fassi-Fihri a façonné ce film, en mêlant le réel et la fiction, pour faire de son histoire un récit à la portée universelle.
Sur le plateau, Qotbi a tenu à saluer la réalisatrice avec chaleur, soulignant sa vision et sa sensibilité. Il a également exprimé sa gratitude envers le casting prestigieux — Vincent Elbaz, Victoria Abril, François Berléand et d’autres — qui prête ses voix et ses visages à une histoire qui se veut à la fois singulière et collective.
Le peintre a aussi rappelé, avec une émotion retenue, combien certains mots reçus au cours de son parcours l’ont marqué. Un « ne changez rien » adressé à lui par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI continue de résonner comme un repère, un encouragement à rester fidèle à soi-même tout en portant haut la créativité marocaine.
En filigrane de cette intervention, Qotbi s’adressait surtout à la jeunesse. Il a insisté sur la nécessité de croire en ses rêves, de transformer les épreuves en énergie créatrice et de se projeter dans l’avenir sans renoncer à son identité. Pour lui, L’Homme des signes est moins un hommage personnel qu’un message de transmission : une invitation à s’élever et à célébrer ce que l’exception marocaine a de meilleur à offrir.
Dans l’attente de sa sortie prévue l’an prochain, cette apparition médiatique a déjà donné le ton. L’Homme des signes s’annonce comme une œuvre de mémoire et de gratitude, mais surtout comme une promesse : celle d’un cinéma qui inspire, relie et élève.
