Ce jeudi, la cité des alizés s’est animée au rythme des tambours, des crotales et des chants envoûtants : la 26e édition du Festival Gnaoua et Musiques du Monde a été lancée avec éclat, donnant le coup d’envoi à trois jours de festivités placées sous le signe du dialogue des cultures et de l’universalité de la musique.
Sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette nouvelle édition s’est ouverte par une parade grandiose. Les Maâlems Gnaoua, accompagnés d’artistes venus des quatre coins du Maroc et d’ailleurs, ont traversé les ruelles animées de la médina d’Essaouira dans un tourbillon de couleurs, de sons et de danses, pour le plus grand bonheur des milliers de spectateurs venus assister à ce moment unique.
La cérémonie inaugurale s’est déroulée en présence d’André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et Président fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, de Neila Tazi, productrice du festival, ainsi que d’un parterre de personnalités issues des mondes des arts, de la culture et des médias.
Cette édition réunit plus de 350 artistes, dont 40 Maâlems Gnaoua, dans un programme riche en fusions inédites. Les scènes emblématiques d’Essaouira accueilleront ainsi des rencontres musicales entre les sonorités gnaouies et celles d’Afrique, d’Europe, d’Amérique du Nord, d’Asie ou encore des Caraïbes, illustrant l’essence même de ce festival : un pont entre les cultures et les peuples.
Autre moment fort de cette édition : le Forum des droits humains, organisé en partenariat avec le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME). Pour sa 12e édition, ce rendez-vous de réflexion s’intéresse aux mobilités humaines et dynamiques culturelles, soulignant le rôle des migrations dans la richesse des identités culturelles et l’échange entre les civilisations.
Durant trois jours, Essaouira redevient ainsi une capitale mondiale du dialogue interculturel, où la musique transcende les frontières et célèbre la diversité dans un esprit d’unité et de partage.










