Lewis Hamilton a été sacré champion du monde de F1 pour la 5ème fois malgré sa 4ème place au GP du Mexique, remporté par le Néerlandais Max Verstappen pour Red Bull.
L’Anglais de Mercedes n’avait besoin que d’une 7ème place sur le circuit des frères Rodriguez à Mexico pour remporter le titre devant l’Allemand Sebastian Vettel de la Maison Ferrari, condamné de son côté à gagner pour prolonger le suspense.
Il a ainsi remporté six des neuf dernières courses, mais manqué pour cinq points sa première occasion d’être sacré au GP des Etats-Unis dimanche dernier. Hamilton a aussi profité, comme l’an dernier, des errances stratégiques de Ferrari et d’une série d’erreurs de Vettel. L’Allemand n’a plus gagné depuis le GP de Belgique fin août. Pis, il s’est à trois reprises (Italie, Japon, Etats-Unis) condamné à remonter des profondeurs du peloton après un accrochage ! La Scuderia, qui semblait pendant la première partie de saison disposer de la meilleure monoplace, a aussi perdu en performance de façon subite et inexpliquée entre les GP de Singapour et des Etats-Unis en deuxième partie de saison.
Hamilton, premier pilote noir en F1, « pop star » des paddocks et fervent catholique, a été titré pour la première fois en 2008, lors de sa deuxième saison seulement en F1, avec McLaren, qui a soutenu sa progression dans les catégories inférieures et avec qui il a couru jusqu’en 2012.
Ses quatre sacres suivants l’ont été avec la Maison Mercedes, qu’il a rejointe en 2013 et avec qui il domine depuis l’introduction en 2014 des moteurs V6 turbo hybrides, dont le constructeur allemand a été le premier à percer les secrets. Seul son coéquipier allemand Nico Rosberg, depuis retraité, lui a ravi une couronne pendant cette période, en 2016.
Après avoir enlevé l’an dernier à Schumacher son record de pole positions, l’Anglais peut désormais viser ses records de victoires (71 contre 91), de podiums (132 contre 155) et de titres.