Le débat sur l’occidentalisation des traditions marocaines s’invite cette fois-ci sous un angle surprenant : une Américaine résidant au Maroc s’oppose fermement à l’installation de sapins de Noël dans le pays. Selon ses propos, largement relayés sur les réseaux sociaux, elle souhaite que le Maroc reste fidèle à ses racines culturelles et ne cède pas à l’influence des mœurs occidentales, évoquant une sorte de “protection de l’authenticité marocaine”.
Cette prise de position a immédiatement provoqué des réactions passionnées. D’un côté, certains saluent cette étrangère pour sa volonté de défendre une identité marocaine qu’elle semble avoir adoptée, critiquant au passage les tendances perçues comme une occidentalisation du pays. De l’autre, des voix dénoncent une incohérence, soulignant qu’une immigrée dénonçant des influences extérieures frôle l’ironie. Ce paradoxe met en lumière des questions fondamentales : qui décide de ce qui est authentiquement marocain ? Et jusqu’où la société peut-elle intégrer des traditions mondialisées sans perdre son essence ?
Au-delà de la polémique, ce sujet reflète une réalité mondiale où la culture locale et les influences globales se croisent, soulevant des questions sur l’équilibre entre ouverture et préservation.
Une migrante américaine au Maroc est contre les Sapins de Noël au Maroc !
— Force chérifienne (@MouvementMaure) December 13, 2024
Elle souhaite que le Maroc reste Marocain et qu'il ne s'occidentalise pas en devenant une "Amérique" dans les mœurs.
Même une immigrée au Maroc est contre l'immigration et la transformation du pays ! pic.twitter.com/YK8MXE1ZTu