Trump positif au Covid-19 : les messages de soutien affluent

by David Jérémie

Les dirigeants de Grande-Bretagne, d’Inde ou de Russie, de l’Union européenne et même de l’OMS ont été unanimes ce vendredi 2 octobre à souhaiter un prompt rétablissement au président américain Donald Trump. Ce dernier a annoncé la veille sur Twitter qu’il a, au même titre que son épouse, été testé positif au Covid-19.

Dans cette optique, Charles Michel, Président du Conseil européen, institution représentant les États membres de l’UE, a été l’un des premiers à réagir vendredi matin, souhaitant un «prompt rétablissement» au président américain.

Il a été suivi dans la foulée par le Premier ministre britannique Boris Johnson, lui-même atteint de façon sérieuse par le coronavirus en avril, qui a envoyé ses «meilleurs vœux au président Trump et à la Première dame Melania», également testée positive.

Le Premier ministre indien Narendra Modi a souhaité à son «ami» et à son épouse «un prompt rétablissement et une bonne santé». Dans un contexte de tensions commerciales, Narendra Modi et Donald Trump ont affiché des relations chaleureuses, soigneusement mises en scène en février lors de la visite du président américain en Inde.

Le Kremlin y est allé de ses vœux lui aussi, d’abord de façon moins personnelle, avec le porte-parole du Kremlin déclarant, au cours d’un briefing téléphonique avec des journalistes : «bien entendu, nous souhaitons au président Trump un prompt et aisé rétablissement».

Toujours est-il que Vladimir Poutine est intervenu en personne un peu plus tard. «Je suis convaincu que votre vitalité naturelle, votre vigueur d’âme et votre optimisme vous aideront à vaincre ce dangereux virus», a déclaré le président russe dans un télégramme à son homologue américain, selon un communiqué du Kremlin.

Le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus, dont l’organisation a été accusée par le président américain d’incompétence dans sa gestion de la pandémie, a également «twitté ses meilleurs vœux de complet et prompt rétablissement» au couple présidentiel.

Faut-il se souvenir qu’en avril dernier, Donald Trump, critiqué aux États-Unis pour sa gestion de la crise, s’était livré à une attaque en règle contre L’OMS, l’accusant d’être trop proche de la Chine, où l’épidémie a démarré, d’avoir tardé à alerter sur les dangers de la maladie, et a entamé les procédures pour se retirer de l’organisation, dont Washington est le principal contributeur.

Toujours est-il que les États-Unis paient le plus lourd tribut à la pandémie avec plus de 200 000 morts à la fin septembre, soit un cinquième de l’ensemble des décès dans le monde.

Avec MAP

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