Trois voix, une tasse : au cœur du festival du café et du thé à marrakech

by La Rédaction

À Marrakech, la passion infusée dans chaque tasse a trouvé un écho planétaire. Le Festival du Café et du Thé, tenu en décembre 2025, a rassemblé des producteurs venus de trois continents pour partager leurs récits, leurs méthodes et leur attachement viscéral à deux boissons qui, bien au-delà de leur arôme, racontent des histoires humaines. Dans une vidéo authentique publiée par le magazine Challenge, trois témoignages saisissants ont donné corps à cet échange culturel d’une rare intensité.

Du Rwanda, c’est un café familial qui s’est présenté, enraciné dans un modèle communautaire où la culture du café s’aligne avec les dynamiques sociales. Le témoignage de ces producteurs, filmés au cœur du festival, révèle une structure collective, solidaire, où la transmission des savoir-faire se conjugue avec un engagement profond pour l’autonomie locale. La vidéo met en lumière cette proximité entre les cultivateurs et leur produit, entre les mains et la terre.

   

Vient ensuite l’Indonésie, représentée par un torréfacteur majeur, dont l’intervention célèbre la diversité des terroirs indonésiens. Cette richesse géographique s’accompagne d’un savoir-faire pointu en matière de torréfaction, mais aussi d’une volonté affirmée de préserver l’identité des origines. Le propos, capté dans l’ambiance animée du salon, replace la production indonésienne dans un écosystème respectueux de la tradition et tourné vers la traçabilité et la qualité.

Enfin, l’Éthiopie complète ce trio avec un focus sur ses vastes plantations de café et de thé — parmi les plus importantes du pays. Dans la vidéo, les producteurs éthiopiens témoignent de leur lien ancien et profond à ces cultures, véritables piliers économiques mais aussi symboles culturels forts. Le propos n’est pas technique mais incarné, illustrant le lien entre patrimoine agricole et fierté identitaire.

Ce contenu, diffusé sur YouTube par Challenge, ne se limite pas à l’informatif : il propose une immersion dans la matière vivante du café et du thé. À travers des regards, des gestes et des paroles sincères, les intervenants dessinent une cartographie humaine du goût, allant de la plantation à la tasse. Le festival, lui, devient un carrefour — non pas commercial, mais émotionnel et sensoriel — où l’on redécouvre que ces boissons sont bien plus que des habitudes quotidiennes : elles sont les porteuses de récits, de résistances, de passions.

En réunissant ces voix à Marrakech, le festival rappelle combien ainsi les saveurs ont le pouvoir de réunir ce que les kilomètres séparent. À la croisée des continents, un même feu anime les producteurs : celui d’un engagement pour un produit juste, authentique, et porteur de sens.

   

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