Omar Berrada expose ses travaux à la galerie Kent de Tanger, chez Aziza Laraki, le jeudi 19 avril 2018.
Le thème de cette expo est la conférence des oiseaux. Tout un voyage en signes et en symboles.
Omar Berrada est né le 20 novembre 1952 dans la médina de Fès. Il vit à Casablanca où il est chef d’entreprise. Il écrit à ses heures perdues et fréquente les mélomanes et les amoureux de la musique, son roman « L’ Encensoir » , éditions La Croisée des Chemins, en Février 2011, a été nominé pour le Prix Littéraire La Mamounia de la même année. Le roman a été traduit à l’espagnol par les éditions Germania à Valencia en janvier 2014. En 2013, il sort sont deuxième roman Tête de Serpent aux Editions Marsam. En 2015, son troisième roman paraît aux Editions Marsam, sous le titre « Vol de goélands ». Traduit à l’espagnol et au catalan en mai 2016. Traduit aussi à l’arabe en février 2018.
Son œuvre picturale reflète son attrait pour le mystique et le subconscient, probablement à cause de l’influence de peintres tels que Miro, Dali, Saladi, Munch ou de ses lectures épiques.
Il montre une prédilection pour les couleurs vives et chatoyantes où plane un certain côté naïf et débordant mis en avant par la sensualité des courbes et l’absence de lignes droites.
Au fil des toiles, sa technique évolue vers des thèmes récurrents, qui peuvent se résumer dans la dualité de l’idéal et de la crainte. Ses travaux dépeignent bien le peintre qui a toujours manifesté son rejet des méthodes conventionnelles et qui ne veut se plier à aucune exigence ni celle de l’esthétique, ni celle de l’expressionnisme surréaliste, qui pourtant caractérise ses toiles
