Marrakech, ville-jardin où l’esprit du foot rencontre la magie ocre

by La Rédaction

Ville-jardin entourée de terres arides, Marrakech est la ville de tous les possibles. Ici, humour, créativité et contrastes tissent le quotidien : souks en fièvre et rooftops arty, jardins secrets et riads silencieux, effervescence des avenues et spiritualité des zaouïas. Jemaa el-Fna en est le cœur battant, théâtre vivant classé à l’UNESCO où Marrakchis et voyageurs écrivent chaque soir des histoires nouvelles. Dans ce décor ocre vibrant, un jour de match prend une dimension toute particulière : l’énergie de la ville se met à pulser autrement.

Le matin, Marrakech s’éveille en couleurs

   

La journée commence dans un café animé du centre, face aux palmiers et aux bougainvilliers, autour d’un petit-déjeuner marocain et d’un premier thé brûlant. On rejoint ensuite un parc ombragé pour sentir la ville respirer avant la chaleur du jour. En quelques pas, tout change : une ruelle, un atelier, un éclat de cuivre martelé, une feuille de menthe qui parfume l’air. Car Marrakech aime surprendre. Dans la médina, les souks révèlent leurs tissus chatoyants, leurs épices, leurs paniers tressés et leurs poteries colorées. La ville aiguise la curiosité : ici, chaque pas mène vers un artisan, une anecdote, une vision du Maroc profond.

Avant-match : saveurs, rencontres et tempo marrakchi

Au fil de la matinée, le parfum d’une tangia qui mijote, celui d’un sandwich grillé ou d’un bouillon d’escargots épicés attirent les passants. Les rues du Guéliz s’animent autour des échoppes, tandis que la médina dévoile ses passages secrets et ses riads, éclats de fraîcheur derrière des portes anonymes. On croise familles, supporters, chauffeurs de calèche, touristes émerveillés. L’atmosphère est légère, vivante, joyeuse : Marrakech déroule déjà son sens de l’accueil et de la fête. Avant de prendre la route du stade, on s’accorde une pause dans un musée ou une maison d’artiste transformée en espace d’exposition, autant de parenthèses qui nourrissent l’imaginaire.

Grand Stade de Marrakech : là où la ville ocre s’enflamme

À vingt minutes du centre, le Grand Stade de Marrakech surgit, inspiré des lignes de la médina et habillé des teintes de la ville ocre. Inauguré en 2011, il s’est hissé aux standards CAF : 40 500 places, visibilité optimale, confort, organisation fluide. Hôte du Mondial des Clubs 2013 et 2014, il a vu passer les plus belles émotions du football marocain. Le soir du match, les tribunes se remplissent d’un public éclectique : familles, jeunes du Guéliz, habitants des quartiers périphériques, visiteurs de passage. On chante, on applaudit, on vit chaque minute intensément. Le foot ici ne se joue pas seulement sur la pelouse : il se prolonge dans les sourires, les couleurs, les cris de joie qui montent sous le ciel rose du crépuscule.

Après-match : Marrakech rallume ses lumières

À la sortie du stade, la ville retrouve son tempo nocturne, électrique et magnétique. Marrakech, dont la vie nocturne est réputée dans le monde entier, attire artistes, célébrités, DJs internationaux et noctambules venus de tous horizons. Dans les quartiers animés, les terrasses s’illuminent, la musique s’élève et la fête commence : sets électro sous les palmiers, soirées fusion dans des patios où se mêlent danse orientale et beats contemporains, lieux iconiques où se croisent voyageurs curieux et habitués élégants. La nuit marrakchie déploie son éclectisme : clubbing vibrant, bars intimistes, rooftops scintillants, ambiance glamour ou bohème selon l’envie. Ici, chaque nuit semble écrite pour devenir un souvenir.

Le lendemain, Marrakech se fait plus contemplative : visite d’une maison d’artiste, balade dans un jardin historique, promenade dans la Palmeraie ou pause méditative dans un hammam traditionnel. On repart avec un morceau de Marrakech dans la valise ou simplement l’éclat émerveillé d’un souvenir ocre gravé dans la mémoire.

   

Vous aimerez aussi