Il y aura désormais un Maroc d’avant et un Maroc d’après le 31 octobre 2025. Ce jour-là, le Conseil de sécurité des Nations Unies a validé le plan d’autonomie pour le Sahara, sous souveraineté marocaine. Ce n’est pas seulement un tournant diplomatique, c’est l’aboutissement d’une vision portée, sans interruption, par deux souverains. D’abord par Feu Sa Majesté le Roi Hassan II, initiateur en 1975 de la Marche verte, acte fondateur d’une reconquête pacifique. Puis par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui en a assuré la continuité avec une diplomatie ferme, moderne, et résolument tournée vers l’avenir.
Le vote des Nations Unies n’est pas une simple résolution. Il acte une reconnaissance politique internationale majeure : onze membres ont voté pour, et aucun veto ne s’est opposé. L’Algérie s’est retirée, la Chine et la Russie se sont abstenues, mais le Maroc, lui, a avancé. Ce résultat est le fruit d’un travail diplomatique intense, conduit avec finesse et ténacité par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita. Artisan d’un soft power méthodique, il a multiplié les appuis, consolidé les alliances, et défendu avec rigueur une solution réaliste : l’autonomie dans le cadre de l’intégrité nationale.
Dans les rues du Royaume, la joie a explosé. De Casablanca à Dakhla, les drapeaux se sont hissés aux balcons, les klaxons ont chanté la victoire, et le peuple a salué l’éclat d’un moment attendu depuis des décennies. Car ce n’est pas simplement une reconnaissance diplomatique : c’est l’accomplissement d’une fidélité. Le Sahara a toujours été marocain dans le cœur du Royaume. Désormais, il l’est aussi dans la légitimité internationale.
La symbolique est forte : en 1975, le peuple marocain marchait vers son Sud avec foi et discipline. En 2025, la communauté internationale reconnaît la justesse de cette marche. Entre ces deux dates, cinq décennies de développement, d’intégration territoriale, de sacrifices silencieux et de diplomatie stratégique ont forgé un destin collectif. Le Sahara n’a jamais été une frontière : il a toujours été un prolongement de l’âme nationale.
Ce moment n’est pas un point final. C’est un départ. Il consacre l’unité, affirme la souveraineté, et pose les fondations d’un avenir encore plus prometteur pour les provinces du Sud. Dans un monde instable, le Maroc avance, avec calme et autorité, dans le sillage d’un héritage royal inébranlable, et trace un chemin vers la stabilité, la paix, et la dignité.
