Laurence Fishburne, de Matrix à la médina : Rabat déroule le tapis rouge

by La Rédaction

Il y a des visites qui ne font pas de bruit, mais qui laissent une empreinte durable. Cette semaine, Rabat a accueilli l’une des figures les plus respectées du cinéma mondial, Laurence “Larry” Fishburne, dans un cadre aussi intimiste qu’authentique : Dar Chrifa. Profitant d’un séjour marocain placé sous le signe du septième art, l’acteur américain a choisi de prolonger l’expérience loin de l’agitation, en s’offrant une parenthèse élégante dans la capitale.

Les images partagées sur les réseaux sociaux parlent d’elles-mêmes. Fishburne, souriant et détendu, se fond dans l’atmosphère chaleureuse de la maison d’hôtes, entouré de voisins et d’amis, dans un décor où l’artisanat marocain dialogue avec l’histoire. On est loin du personnage de Morpheus, lunettes noires et gravité prophétique. Ici, l’homme apparaît accessible, curieux, pleinement présent, prenant le temps d’échanger, d’observer et de ressentir le rythme feutré de la médina.

   

Après l’effervescence des projections, des rencontres officielles et des regards braqués sur le grand écran, Rabat s’impose comme un contrepoint naturel. Plus discrète, plus intérieure, la ville offre un autre visage du Maroc, celui d’une culture qui se découvre lentement. Ce séjour de trois jours, décrit comme ponctué de conversations inspirantes et d’une profonde appréciation pour la beauté intemporelle de la ville, illustre une tendance de fond : celle de personnalités internationales en quête d’expériences sincères, loin des tapis rouges.

Pour Dar Chrifa, l’accueil d’un artiste de cette stature n’est pas brandi comme un trophée, mais comme un honneur partagé. Une maison, un hôte, une ville, et un acteur dont la carrière traverse les générations, réunis par le goût de l’échange et de la beauté simple. Une escale presque confidentielle, qui rappelle que le cinéma, comme le voyage, trouve parfois son sens le plus fort dans la douceur des prolongations.

   

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