Lartiste en mode CAN : à Rabat, la fête s’annonce aussi chaude que le son

by La Rédaction

Dans une interview exclusive accordée à BFM RMC Sport, Lartiste a confié son excitation à l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, qui se tiendra au Maroc du 21 décembre au 18 janvier. Le chanteur franco-marocain, installé à Rabat pour l’occasion, prévoit de vivre cet événement sportif comme une grande célébration populaire, entre passion, musique et communion avec le public.

Rabat, connue pour son calme élégant, s’apprête à se transformer en capitale du football africain. Lartiste, lui, sera posté à deux pas du stade Al Barid, prêt à capter l’énergie du tournoi. “Je vais la sentir, cette CAN”, affirme-t-il, enthousiaste. S’il préfère la précision des ralentis télévisés à la frénésie des tribunes, il n’en reste pas moins immergé dans l’ambiance des fan zones, des cafés et des rues où se mélangent les accents, les maillots et les espoirs de tout un continent.

   

Confiant dans la capacité d’organisation du Maroc, le chanteur salue l’implication de figures comme Fouzi Lekjaa, artisan du renouveau du football local. Pour lui, cette CAN est bien plus qu’un tournoi : c’est une répétition générale avant le grand rendez-vous de la Coupe du monde 2030. Et comme tout Marocain de cœur, il rêve d’un sacre à domicile. “C’est le trophée ou la déception totale”, prévient-il, lucide mais passionné. Le piège, selon lui ? Croire la victoire acquise avant même le coup d’envoi. L’humilité reste de mise, surtout face à des adversaires comme les Comores dès le match d’ouverture.

Sur le terrain, Lartiste attend beaucoup des créateurs comme Azzedine Ounahi, son ami proche, mais aussi des jeunes talents comme Saibari ou Ben Seghir. Et il mise gros sur la pépite Hamza Igamane, surnommé avec affection la “petite mobylette de Témara”, dont il adore l’énergie débordante. En défense comme en attaque, il voit en cette génération un vivier capable de hisser le Maroc tout en haut.

Mais aucun joueur ne cristallise autant d’attentes et d’admiration qu’Achraf Hakimi. Symbole de réussite, de travail et de charisme, il incarne aux yeux de Lartiste toute une jeunesse en quête d’ascension. “Quand il s’est blessé, on était 40 millions à avoir mal à la cheville”, confie-t-il, dans une formule aussi sincère que parlante.

Quant au sélectionneur Walid Regragui, il le défend avec nuance. L’arrogance supposée ? Un trait commun à beaucoup de leaders selon lui, à condition qu’elle soit accompagnée de résultats. Il préfère voir en Regragui un grand en devenir, un homme au caractère bien trempé qui doit néanmoins composer avec les sensibilités locales.

En marge de cette fièvre footballistique, Lartiste reste fidèle à son art. Avec le titre “Hadak Zine”, en featuring avec Nej, Benny Adam et Khadija Taayalt, il signe l’un des morceaux les plus prometteurs de cette CAN. Une chanson multilingue, énergique, qui célèbre l’identité marocaine et amazighe, et qui accompagnera à merveille les soirées vibrantes de décembre à janvier.

Ce que Lartiste s’apprête à vivre à Rabat, c’est un mois suspendu, à la croisée des cultures et des émotions. Un moment rare où la musique, le football et le peuple ne font plus qu’un.

   

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