Chaque 26 août, le Maroc célèbre l’anniversaire de la princesse Lalla Meryem, une figure discrète mais essentielle de la scène publique, dont l’action dépasse largement le cadre protocolaire. Présidente des Œuvres sociales des Forces armées royales depuis 1981, elle s’est imposée comme une actrice incontournable dans la défense des droits de l’enfant et la promotion du rôle des femmes au sein de la société marocaine.
L’engagement de la princesse s’est manifesté très tôt et s’est renforcé au fil des années par une présence constante à la tête de grandes institutions. Elle préside notamment l’Union nationale des femmes marocaines (UNFM), l’Observatoire national des droits de l’enfant (ONDE) ou encore la Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger. Elle s’illustre également sur la scène internationale à travers son rôle d’ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO, une reconnaissance qui témoigne de la portée de son action au-delà des frontières.
Au fil des décennies, ses initiatives ont marqué les esprits. On se souvient de la mise en lumière des droits de l’enfant avec la création du Parlement de l’enfant, ou plus récemment, de son implication dans la campagne nationale contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement, lancée en 2024 aux côtés de Brigitte Macron. À chaque étape, la princesse défend une vision claire : celle d’une société où l’éducation, la protection et l’égalité constituent des leviers essentiels pour l’avenir.
Son anniversaire est l’occasion pour de nombreux Marocains de rappeler le rôle singulier qu’elle joue : celui d’une princesse engagée, attentive aux plus vulnérables, et d’une ambassadrice de valeurs universelles. Entre ancrage national et rayonnement international, Lalla Meryem incarne une modernité enracinée dans les traditions, plaçant la solidarité et la dignité humaine au cœur de son action.
