La tradition et la transmission

by La Rédaction

Rien ne vient de nulle part, tout a besoin de couler de source. Cela parait évident à dire, mais c’est ainsi que va le monde et la Nature est là pour punir, quelques fois douloureusement, ceux qui transgressent cette règle essentielle. 

Or, il est indispensable pour que cela se fasse, que la source matrice ne soit pas polluée. C’est ainsi que la transmission se fera dans les règles. Or, qu’en est-il de ceux qui n’ont rien à transmettre parce que n’ayant pas de traditions ? Ceux-là, que Dieu leur pardonne, n’ont d’autres issues que de perturber les autres, fussent-ils leurs voisins.

   

Tous les conflits supposés ou réels obéissent à cette loi implacable de désirer ce que possèdent les autres (terres, eau, minerais).

Dans le domaine du sport, cette rivalité apparait  avec plus d’acuité, celui-ci étant public et soumis à son jugement, il titille les sensibilités et crée les animosités. 

Achraf Hakimi et son triomphe avec le P.S.G, s’il est salué partout dans le monde arabe, n’aura droit qu’à un silence gêné en Algérie qui n’en finit pas d’avaler des couleuvres. Et comme le 31 mai prochain le P.S.G et Achraf seront contre l’Inter de Milan en finale de la Ligue Européenne des Clubs Champions, on souhaitera bien du plaisir à nos chers voisins.

Hervé Renard reconnait ses fautes

On se rappelle que, du temps où Hervé Renard était coach de l’équipe nationale, il s’était un peu embrouillé avec Hakim Ziyach.

Désormais, il est en Arabie Saoudite où il remplace le précédent entraîneur Mancini et essaie de qualifier l’équipe Saoudienne au Mondial 2026. Dans la zone Asie, le Japon est déjà qualifié, quant à l’Arabie Saoudite, elle était très mal engagée avec l’Italien, payé à prix d’or, et qui n’a remporté aucun match durant les éliminatoires.

On a pu écouter dernièrement dans une interview, le sentiment d’Hervé Renard sur son problème avec Hakim Zyach où il reconnait qu’il a manqué de jugement envers le maestro de l’équipe nationale. Il le regrette aujourd’hui et il est content du parcours de l’équipe nationale Marocaine avec Walid Regragui. Il déclare, malicieux : «Reconnaissez-moi, au moins, que j’ai bien préparé l’équipe en 2018 qui a été la véritable rampe de lancement de cette génération».   

Le football ça use

Où sont les dirigeants d’antan ?  Ceux qui ne sont pas morts sont en train d’essayer de ne pas être oubliés tout en luttant contre la maladie. 

Le problème c’est qu’avec ces dirigeants, le club qu’ils dirigent peut disparaître aussi. Derrière la réussite du Qatar avec le P.S.G, il y a la chute de Bordeaux, de Lyon et de St. Etienne sans compter celle de Montpellier. Certes, Rennes, attire la famille Arnault mais d’aucuns soupçonnent un simple phénomène de mode qui ne tiendrait pas longtemps. 

Qui se rappellera que Charles Biétry a été patron du P.S.G du temps où Canal + dirigeait le Club. Aujourd’hui, il lutte contre la maladie de Charcot et attend que la France autorise la mort assistée, car il souffrirait trop.

En 76, du temps où Charles Biétry était correspondant de l’A.F.P à Abidjan, il était venu à Addis-Abeba (Ethiopie) pour y couvrir la C.A.N, celle remportée par le Maroc. En ces temps où l’A.I.P.S fête cette semaine à Rabat son congrès, on a une petite pensée pour les anciens.

   

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