Le décor était grandiose, le scénario implacable. Dimanche soir, au Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta, le Paris Saint-Germain n’a pas seulement battu l’Inter Miami : il l’a dominé, sans appel, 4 à 0, dans un match à sens unique comptant pour les huitièmes de finale de la Coupe du Monde des Clubs. Et au cœur de cette démonstration de force, un homme a brillé plus que les autres : Achraf Hakimi.
Impliqué sur plusieurs actions dangereuses, le latéral marocain a été une véritable flèche sur son couloir droit. À la 45e minute, alors que Miami tentait tant bien que mal de contenir les assauts parisiens, c’est lui qui a jailli pour inscrire le quatrième but, d’un plat du pied précis après un ballon mal repoussé par la défense. Une finition clinique, dans le plus pur style du joueur, toujours à la lisière entre défenseur et ailier.
Au-delà du but, Hakimi a incarné l’intensité imposée par le PSG durant toute la rencontre. Montées tranchantes, retours défensifs impeccables, capacité à aspirer l’espace pour libérer ses coéquipiers : il a offert une copie quasi parfaite. Une prestation d’autant plus précieuse dans une rencontre où les Parisiens ont su étouffer un Inter Miami impuissant, malgré la présence d’un Lionel Messi discret.
Ce succès confirme les ambitions parisiennes dans la compétition, tout en soulignant l’importance stratégique de ses latéraux dans le système de jeu de Luis Enrique. Hakimi, en pleine forme et manifestement inspiré, envoie un message clair : cette Coupe du Monde des Clubs, il ne compte pas la jouer à moitié.