Le New York Times a récemment mis en lumière Kiandra Browne dans un post Instagram, lui consacrant une tribune sous le titre “A Muslim Athlete Needed Modest Sportswear. Now She Sells It to Others.” (Une athlète musulmane avait besoin de vêtements de sport modestes. Maintenant, elle les vend aux autres). Cette joueuse de basket de l’Université Duquesne à Pittsburgh fait partie des rares athlètes universitaires américaines à évoluer avec un hijab. Mais au-delà du sport, elle s’est lancée dans l’entrepreneuriat pour combler un manque : celui des tenues de sport modestes adaptées aux femmes musulmanes.
Convertie à l’islam il y a quelques années, Browne s’est rapidement heurtée à un dilemme vestimentaire. Les uniformes traditionnels du basket féminin, avec shorts et débardeurs, ne correspondaient pas aux exigences islamiques de modestie. Face à l’absence de solutions adaptées, elle a décidé de créer sa propre marque de vêtements de sport abordables et conformes aux besoins des athlètes musulmanes.
Aujourd’hui, son projet fonctionne encore à petite échelle, avec des commandes passées via Instagram. En parallèle, Kiandra Browne poursuit ses études en administration des affaires, joue au basket et travaille comme coach personnel. Son initiative, bien accueillie sur les réseaux sociaux, met en avant la nécessité d’une mode sportive plus inclusive, adaptée aux convictions de chacune.
Ce portrait publié par le New York Times met en lumière une problématique plus large : celle de l’adaptation des équipements sportifs aux diverses cultures et croyances. Kiandra Browne, par son engagement, ouvre une nouvelle voie pour le sport féminin et l’entrepreneuriat au service de l’inclusion.