Au cœur de l’événement culturel poignant qu’a été le Festival du Film d’El-Gouna en décembre dernier, se distingue la figure d’Elyanna, une artiste au croisement de deux mondes. Née Elian Amer Marijeh à Nazareth en 2002, Elyanna a tissé son identité artistique entre ses racines palestiniennes et chiliennes, une dualité qui enrichit sa musique d’une profondeur et d’une résonance uniques. Déménageant aux États-Unis en 2017 avec sa famille, elle a rapidement émergé comme une voix incontournable par ses reprises captivantes de classiques arabes, gagnant ainsi l’attention internationale. Sa performance à El-Gouna, empreinte d’une émotion brute et d’un engagement sans faille pour sa cause, ne fait qu’amplifier l’impact de son art.
Trois mois après sa prestation au festival, la chanson « Ghosn Zeytoun » reste un phare d’espoir et de résilience, illustrant la capacité d’Elyanna à transcender les barrières et à toucher les cœurs au-delà des conflits actuels en Palestine. Cette œuvre, née dans un contexte de tumulte, continue de vibrer avec l’actualité, prouvant que l’art possède un pouvoir éternel de ralliement et de sensibilisation. Elyanna ne se contente pas de chanter ; elle incarne le rôle d’une ambassadrice culturelle, portant les histoires, les espoirs et les douleurs de son peuple sur la scène mondiale, faisant d’elle une figure emblématique de la musique et de l’activisme.